cheikh Youssef Al-Qardaoui a annoncé samedi la tenue les 10 et 11 mai à Doha d'une conférence d'oulémas pour émettre une fatwa (décret religieux) imposant aux musulmans d'aider le gouvernement palestinien du Hamas, isolé au plan international.
La conférence, devant réunir des oulémas et dignitaires musulmans ainsi que des dirigeants de groupes palestiniens, doit "édicter une fatwa sur le devoir de la Oumma (nation islamique, NDLR) et des gouvernements" arabes et musulmans envers les Palestiniens et le cabinet Hamas, a déclaré cheikh Qardaoui lors d'une conférence de presse à Doha.
La fatwa "aura deux aspects: d'abord l'aide financière aux Palestiniens, qui est un devoir (religieux), et ensuite (leur) soutien (moral)", a-t-il ajouté en s'en prenant à l'Occident pour ses tentatives d'isoler le mouvement islamique Hamas, qui a formé le gouvernement palestinien après sa victoire aux élections législatives de janvier.
Il a critiqué "la dualité de l'Occident qui a refusé la démocratie palestinienne car elle ne lui convient pas". "C'est de l'hypocrisie politique que nous rejetons", a-t-il dit.
Outre des dignitaires musulmans, ont été également conviés à la conférence le chef du bureau politique du Hamas, Khaled Mechaal, les chefs du Jihad islamique, Ramadan Chalah et du Front populaire de libération de la Palestine-Commandement général (FPLP-CG), Ahmed Jibril.
En revanche, le mouvement Fatah du président de l'Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, serait absent.
La conférence, devant réunir des oulémas et dignitaires musulmans ainsi que des dirigeants de groupes palestiniens, doit "édicter une fatwa sur le devoir de la Oumma (nation islamique, NDLR) et des gouvernements" arabes et musulmans envers les Palestiniens et le cabinet Hamas, a déclaré cheikh Qardaoui lors d'une conférence de presse à Doha.
La fatwa "aura deux aspects: d'abord l'aide financière aux Palestiniens, qui est un devoir (religieux), et ensuite (leur) soutien (moral)", a-t-il ajouté en s'en prenant à l'Occident pour ses tentatives d'isoler le mouvement islamique Hamas, qui a formé le gouvernement palestinien après sa victoire aux élections législatives de janvier.
Il a critiqué "la dualité de l'Occident qui a refusé la démocratie palestinienne car elle ne lui convient pas". "C'est de l'hypocrisie politique que nous rejetons", a-t-il dit.
Outre des dignitaires musulmans, ont été également conviés à la conférence le chef du bureau politique du Hamas, Khaled Mechaal, les chefs du Jihad islamique, Ramadan Chalah et du Front populaire de libération de la Palestine-Commandement général (FPLP-CG), Ahmed Jibril.
En revanche, le mouvement Fatah du président de l'Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, serait absent.