Dans la nuit de samedi à dimanche, deux mosquées de la région de Nîmes ont été vandalisées. Un acte islamophobe, s’ajoutant à la longue liste des agressions xénophobes inquiète la communauté musulmane.
Après la mosquée de Lyon, souillée de peintures bleu, blanc, rouge le samedi 28 décembre. Après la salle de prière de Rilleux La pape, dans la banlieue lyonnaise, embrasée la nuit précédente. C’est au tour de deux mosquées saccagées dans la région de Nîmes…
La multiplicité ces derniers temps des actes de « commandos anti mosquées » sont encore restés impunis à ce jour. Ce qui ne fait qu’inquiéter la communauté musulmane, victime depuis le 11 septembre d’amalgame, de discrimination sans que les autorités françaises ne semblent s’en soucier…
Un réseau bien organisé
La mosquée de Valdegour (comptant 1200 fidèles), et celle du quartier des bas chemins d’Avignon ont été vandalisées la même nuit de samedi à dimanche. Selon le recteur de la mosquée de Valdegour, Abderrahim Berkaoui, la simultanéïté des attaques prouverait qu’il s’agirait d’un réseau bien organisé.
Des portes ont été fracturées, les locaux techniques saccagés, les dossiers et livres jetés par terre et les tiroirs de bureaux forcés, un appareil photo a également été cassé et une voiture fracturée.
« Mais, ce qui est surprenant, c'est que rien ne manque à première vue », a ajouté le recteur à un journaliste de l’AFP. « Une télévision à écran géant d'une valeur de 1.800 euros a été déplacée mais pas volée et tout le matériel de valeur est encore là » , a-t-il précisé. « On dirait que quelqu'un était à la recherche de quelque chose », a poursuivi le recteur.