Le ministère de l'Ecologie a choisi le secret pour réaliser le lâcher vendredi d'une deuxième ourse slovène dans les Pyrénées, sur la commune de Bagnères-de-Bigorre (Haute-Pyrénées), provoquant la colère d'éleveurs et d'élus locaux. Trois jours après le lâcher médiatique de l'ourse Palouma, fortement perturbé par des manifestations d'opposants, le deuxième plantigrade, baptisé Franska par les Slovènes en hommage à la France, a été relâchée "confidentiellement" à 10H09, selon le ministère de l'Ecologie, loin des caméras et des militants anti-ours.
La nouvelle s'est aussitôt répandue dans les vallées. De 60 à 100 agriculteurs et élus locaux, selon la police ou les manifestants, ont défilé dans l'après-midi dans les rues de Bagnères-de-Bigorre jusqu'à la sous-préfecture pour y remettre une motion de protestation. "C'est une trahison pour nous", s'est indigné Raymond Bayle, président du groupement des éleveurs du canton de Luz-Saint-Sauveur, car "la ministre (de l'Ecologie Nelly Olin) avait dit qu'elle allait retarder le lâcher en attendant les résultats d'une mission du conseil général mi-mai" sur les aspects de la réintroduction de l'ours.
Interrogé par l'AFP, le président du conseil général de Hautes-Pyrénées François Fortassin (PRG) s'est dit "floué et roulé dans la farine". "C'est inacceptable, on ne peut pas faire de promesses et ensuite ne pas les tenir", a-t-il ajouté, concluant que "dans cette affaire-là, tout n'a été que maladresse". Les pro-ours, eux, se sont félicités de ce deuxième lâcher, qui s'est déroulé sans incident. Le maire de Bagnères-de-Bigorre Rolland Castells en a salué la discrétion et l'Association Pays de l'Ours-Adet a souhaité dans un communiqué la bienvenue à cette femelle de six ans, pesant 110 kg, parrainée par Véronique Sanson et Laurent Baffie.
La nouvelle s'est aussitôt répandue dans les vallées. De 60 à 100 agriculteurs et élus locaux, selon la police ou les manifestants, ont défilé dans l'après-midi dans les rues de Bagnères-de-Bigorre jusqu'à la sous-préfecture pour y remettre une motion de protestation. "C'est une trahison pour nous", s'est indigné Raymond Bayle, président du groupement des éleveurs du canton de Luz-Saint-Sauveur, car "la ministre (de l'Ecologie Nelly Olin) avait dit qu'elle allait retarder le lâcher en attendant les résultats d'une mission du conseil général mi-mai" sur les aspects de la réintroduction de l'ours.
Interrogé par l'AFP, le président du conseil général de Hautes-Pyrénées François Fortassin (PRG) s'est dit "floué et roulé dans la farine". "C'est inacceptable, on ne peut pas faire de promesses et ensuite ne pas les tenir", a-t-il ajouté, concluant que "dans cette affaire-là, tout n'a été que maladresse". Les pro-ours, eux, se sont félicités de ce deuxième lâcher, qui s'est déroulé sans incident. Le maire de Bagnères-de-Bigorre Rolland Castells en a salué la discrétion et l'Association Pays de l'Ours-Adet a souhaité dans un communiqué la bienvenue à cette femelle de six ans, pesant 110 kg, parrainée par Véronique Sanson et Laurent Baffie.