La polémique entourant les propos sur les harkis de Georges Frêche, président de la région Languedoc-Roussillon, prend de l'ampleur.
Des voix se sont élevées à droite, et au sein du Parti socialiste dont il est membre, pour réclamer des sanctions.
Cinquante députés UMP ont écrit à François Hollande pour demander au premier secrétaire du PS qu'il sanctionne "comme il le mérite" Georges Frêche, après ses propos "particulièrement scandaleux".
Le 11 février, Georges Frêche avait vivement interpellé des représentants de la communauté harkie lors d'une cérémonie d'hommage à un porte-parole du mouvement pied-noir assassiné en 1993. "Vous n'avez rien du tout, vous êtes des sous-hommes. Vous n'avez aucun honneur", avait-il lancé.
Il avait présenté ses excuses deux jours plus tard, affirmant avoir visé une personne en particulier et non la communauté dans son ensemble. Pour le Parti socialiste, l'incident était clos par cet "acte de contrition".
Mardi, le groupe UMP de l'Assemblée a réclamé la démission de Georges Frêche et son exclusion du PS. L'UMP a reçu mercredi le soutien d'Arnaud Montebourg, député PS de Saône-et-Loire.
La question de l'exclusion de Georges Frêche "est posée, il faudra certainement y répondre positivement", a-t-il déclaré sur Canal+.
Jean-Marc Ayrault, président du groupe PS à l'Assemblée, a indiqué mardi que les députés socialistes avaient réclamé que la direction du PS s'exprime "solennellement" sur ces propos.
Le "cas Frêche" a été évoqué mardi soir au début du bureau national du PS, après lequel aucun communiqué n'a été publié, alimentant la rumeur selon laquelle la direction socialiste était divisée.
Lors de cette réunion, "on a reconnu que ses propos étaient inacceptables, qu'ils avaient blessé la communauté mais on ne peut pas ne pas tenir compte de ses excuses", explique-t-on au siège du PS, rue de Solférino.
Les élus socialistes ont la possibilité de saisir la "commission des conflits" mais pour l'instant, cette instance n'a reçu aucune demande, précise-t-on.
La commission peut prononcer des sanctions. En 2002, elle avait décidé l'exclusion de l'ancien ministre des Affaires étrangères Roland Dumas, coupable de propos peu amènes sur Lionel Jospin pendant la campagne présidentielle.
Connu pour ses écarts de langage, le président de Languedoc-Roussillon est à la tête de la fédération PS de l'Hérault, la cinquième de France avec plus de 4.500 adhérents.
Vendredi, une délégation d'enfants de harkis a été reçue au siège du PS. Une poignée d'entre eux campait toujours devant le bâtiment mercredi.
Des voix se sont élevées à droite, et au sein du Parti socialiste dont il est membre, pour réclamer des sanctions.
Cinquante députés UMP ont écrit à François Hollande pour demander au premier secrétaire du PS qu'il sanctionne "comme il le mérite" Georges Frêche, après ses propos "particulièrement scandaleux".
Le 11 février, Georges Frêche avait vivement interpellé des représentants de la communauté harkie lors d'une cérémonie d'hommage à un porte-parole du mouvement pied-noir assassiné en 1993. "Vous n'avez rien du tout, vous êtes des sous-hommes. Vous n'avez aucun honneur", avait-il lancé.
Il avait présenté ses excuses deux jours plus tard, affirmant avoir visé une personne en particulier et non la communauté dans son ensemble. Pour le Parti socialiste, l'incident était clos par cet "acte de contrition".
Mardi, le groupe UMP de l'Assemblée a réclamé la démission de Georges Frêche et son exclusion du PS. L'UMP a reçu mercredi le soutien d'Arnaud Montebourg, député PS de Saône-et-Loire.
La question de l'exclusion de Georges Frêche "est posée, il faudra certainement y répondre positivement", a-t-il déclaré sur Canal+.
Jean-Marc Ayrault, président du groupe PS à l'Assemblée, a indiqué mardi que les députés socialistes avaient réclamé que la direction du PS s'exprime "solennellement" sur ces propos.
Le "cas Frêche" a été évoqué mardi soir au début du bureau national du PS, après lequel aucun communiqué n'a été publié, alimentant la rumeur selon laquelle la direction socialiste était divisée.
Lors de cette réunion, "on a reconnu que ses propos étaient inacceptables, qu'ils avaient blessé la communauté mais on ne peut pas ne pas tenir compte de ses excuses", explique-t-on au siège du PS, rue de Solférino.
Les élus socialistes ont la possibilité de saisir la "commission des conflits" mais pour l'instant, cette instance n'a reçu aucune demande, précise-t-on.
La commission peut prononcer des sanctions. En 2002, elle avait décidé l'exclusion de l'ancien ministre des Affaires étrangères Roland Dumas, coupable de propos peu amènes sur Lionel Jospin pendant la campagne présidentielle.
Connu pour ses écarts de langage, le président de Languedoc-Roussillon est à la tête de la fédération PS de l'Hérault, la cinquième de France avec plus de 4.500 adhérents.
Vendredi, une délégation d'enfants de harkis a été reçue au siège du PS. Une poignée d'entre eux campait toujours devant le bâtiment mercredi.