Sur le vif
Les cinq membres permanents du Conseil de sécurité de l'Onu et l'Allemagne discutent mardi à Moscou des suites à donner à la crise du nucléaire iranien alors que Téhéran affirme avoir rejoint le club des puissances nucléaires. Ces discussions se tiendront en marge d'une réunion des directeurs politiques des pays du G8, prévue de longue date et destinée à préparer le sommet de Saint-Pétersbourg (Russie) en juillet.
Les Etats-Unis seront représentés par le numéro trois du département d'Etat, Nicholas Burns, la Russie et la Chine par leurs vice-ministres des Affaires étrangères, respectivement Sergueï Kisliak et Cui Tiankai, la France, le Royaume-Uni et l'Allemagne par de hauts fonctionnaires.
Cette réunion intervient dans un contexte particulièrement pesant alors que Téhéran a annoncé le 13 avril avoir réussi un enrichissement substantiel de son uranium et que le Conseil de sécurité lui a donné jusqu'au 28 avril pour suspendre cette activité.
Les Etats-Unis, qui sont favorables à des mesures sévères contre l'Iran, étudient les éventuelles sanctions à mettre en oeuvre dans le cadre des Nations unies. Moscou, opposé comme Pékin à des sanctions, continue d'affirmer qu'il reste des "chances de parvenir" à une solution diplomatique offrant des "garanties" de non prolifération et relativise les progrès du programme nucléaire iranien. Le président ultraconservateur iranien Mahmoud Ahmadinejad a déclaré mardi que la "puissante" armée iranienne "coupera la main de tout agresseur", dans un bref discours prononcé lors du défilé de l'armée nationale.
L'ambassadeur d'Iran à Moscou, Gholamreza Ansari, avait déclaré lundi que l'Iran était "prêt" à une guerre mais "espérait" encore une solution diplomatique à la crise. Selon une chancellerie européenne, les six doivent "se mettre d'accord sur la suite des événements". La réunion de Moscou, qui se tient au niveau des seuls directeurs politiques, ne devrait pas toutefois donner lieu à une grande communication.
Les Etats-Unis seront représentés par le numéro trois du département d'Etat, Nicholas Burns, la Russie et la Chine par leurs vice-ministres des Affaires étrangères, respectivement Sergueï Kisliak et Cui Tiankai, la France, le Royaume-Uni et l'Allemagne par de hauts fonctionnaires.
Cette réunion intervient dans un contexte particulièrement pesant alors que Téhéran a annoncé le 13 avril avoir réussi un enrichissement substantiel de son uranium et que le Conseil de sécurité lui a donné jusqu'au 28 avril pour suspendre cette activité.
Les Etats-Unis, qui sont favorables à des mesures sévères contre l'Iran, étudient les éventuelles sanctions à mettre en oeuvre dans le cadre des Nations unies. Moscou, opposé comme Pékin à des sanctions, continue d'affirmer qu'il reste des "chances de parvenir" à une solution diplomatique offrant des "garanties" de non prolifération et relativise les progrès du programme nucléaire iranien. Le président ultraconservateur iranien Mahmoud Ahmadinejad a déclaré mardi que la "puissante" armée iranienne "coupera la main de tout agresseur", dans un bref discours prononcé lors du défilé de l'armée nationale.
L'ambassadeur d'Iran à Moscou, Gholamreza Ansari, avait déclaré lundi que l'Iran était "prêt" à une guerre mais "espérait" encore une solution diplomatique à la crise. Selon une chancellerie européenne, les six doivent "se mettre d'accord sur la suite des événements". La réunion de Moscou, qui se tient au niveau des seuls directeurs politiques, ne devrait pas toutefois donner lieu à une grande communication.
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