© Flickr / Sébastien Huette
Mohammed Ramadan a été libéré, lundi 25 juillet, après quatre années de prison. Son tort ? Celui d’avoir signifié son soutien sur les réseaux sociaux au mouvement des Gilets jaunes, selon l'Association pour la liberté de pensée et d'expression (AFTE) en Égypte. L’avocat de 43 ans avait été arrêté en septembre 2018 après avoir publié sur Facebook une photo de lui portant un gilet jaune « en solidarité avec les manifestations qui avaient alors lieu en France ».
Selon Amnesty International, ce père de famille avait choisi d'arborer un gilet jaune après que le régime a restreint leur vente dans le pays dans le but d’éviter que des manifestations du même acabit qu'en France ne se reproduise en Égypte.
Mohammed Ramadan, qui souffre d'insuffisance coronarienne et d'hypertension qui se sont aggravées pendant sa détention, avait été placé en détention préventive pour « incitation à la chute du régime », et « participation à un groupe terroriste ». La détention préventive est légalement limitée à deux ans en Égypte mais selon une technique fréquemment utilisée par les juges, il avait été déclaré libérable à ce terme avant d'être aussitôt inculpé, cette fois pour « diffusion de fausses informations ».
L’Egypte, , compte plus de 60 000 prisonniers d'opinion selon les ONG. Après le président des Émirats arabes unis, le cheikh Mohamed bin Zayed Al-Nahyan, Emmanuel Macron, a reçu, vendredi 22 juillet, Abdel Fattah al-Sissi, à Paris, en vue d'approfondir leur partenariat, suscitant alors l’indignation de nombreux activistes qui dénoncent régulièrement les atteintes aux droits humains commises par le régime égyptien. Celui-ci se prépare à accueillir le sommet sur le climat COP 27 à Charm El-Cheikh en novembre prochain
Lire aussi :
Egypte : Human Rights Watch dénonce « une épidémie de torture » dans les prisons (vidéo)
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