Dix jours de souffrance, dix jours des bombardements aveugles qui touchent toute la population civile dans les camps des réfugiés dans le nord de la Bande de Gaza et dix jours de cauchemar pour nos enfants qui sont privés d’école à cause des mesures israéliennes et du blocus total de toutes les régions palestiniennes qui se trouvent au nord de la Bande de Gaza.
En dix jours, le bilan est catastrophique pour les Palestiniens : plus de 100 morts, 250 blessés,30 maisons détruites,125 maisons ont été touchées par les missiles israéliens sans oublier la destruction massive de magasins, et d’ infrastructures qui se trouvent dans nos régions.
La réaction internationale a été comme d’habitude médiocre, des responsables politiques des pays dits démocratique n’osent pas critiquer ou dénoncer les violations permanentes par Israël de nos droits les plus fondamentaux. Les médias dans presque tous les pays ont oublié leur devoir de couverture de la réalité de notre souffrance de ces massacres israéliens commis contre nos enfants et nos civils. Excepté quelques brèves à propos des opérations militaires israéliennes dans le nord de la Bande de Gaza, ces médias parlent rarement de notre triste réalité causée par l’occupation.
Mais quand il s’agit des morts israéliens ou des attaques qui visent des israéliens même en dehors de la Palestine comme ce fut ce cas lors des attentats de Taba en Egypte, tous les hommes politiques et surtout les médias s’émeuvent et son prompts à dénoncer ces attaques terroristes contre des civils innocents. Où est la justice ? Est ce cela la démocratie ? où sont les droits de l’homme? Et en Palestine, ces enfants qui tombent tous les jours à Jabalia, à Rafah et à Jénine, ne sont ils pas dignes d’êtres dénoncés, pleurés ? Ne sont ils pas des civils innocents ? La petite fille de 13 ans qui a reçu 20 balles dans la tête tirés par un soldats israélien à Rafa cette semaine, n’est-elle pas innocente ? Pourquoi cette éternelle hiérarchisation des morts entre civils palestiniens et israéliens? Sommes nous encore considérés comme des êtres humains et nous avons au moins le droit d’interpeller ce monde silencieux qui ne bouge pas devant notre tragédie ?
Si nous avons encore le droit de dire un seule mot à tous ceux qui nous écoutent dans ce monde. Nous demandons une seule chose : Que Justice soit faite !