Lundi, la Cour suprême des Etats-Unis a mis fin à un feuilleton juridique de plus de dix ans en refusant de traiter le recours en appel d'activistes anti-avortement qui avaient été condamnés pour avoir utilisé des affiches présentant des médecins annotées de la mention "recherché", évoquant les affiches utilisées à l'époque du Far-West.
Ces 12 activistes, qui avaient en outre créé un site Web où ils ciblaient des médecins qui pratiquent l'avortement, avaient été condamnés en 1995 à payer environ quatre millions d'euros de dommages, en vertu d'une loi anti-racket et d'une loi garantissant l'accès aux cliniques pratiquant l'avortement et interdisant de menacer ceux qui y exercent.
D'abord condamnés à verser aux médecins et aux cliniques une somme de 86 millions d'euros, les activistes avaient vu cette peine considérablement diminuée par un autre tribunal, et demandaient en appel qu'elle soit encore amoindrie.
L'avocate des médecins, Maria Vullo, s'est déclarée satisfaite de la décision de la Cour suprême, soulignant que ses clients n'avaient jamais contesté la réduction de la peine. "Ce procès n'a jamais été une question d'argent. Il s'agit de protéger la vie des médecins", a-t-elle déclaré.
Ces 12 activistes, qui avaient en outre créé un site Web où ils ciblaient des médecins qui pratiquent l'avortement, avaient été condamnés en 1995 à payer environ quatre millions d'euros de dommages, en vertu d'une loi anti-racket et d'une loi garantissant l'accès aux cliniques pratiquant l'avortement et interdisant de menacer ceux qui y exercent.
D'abord condamnés à verser aux médecins et aux cliniques une somme de 86 millions d'euros, les activistes avaient vu cette peine considérablement diminuée par un autre tribunal, et demandaient en appel qu'elle soit encore amoindrie.
L'avocate des médecins, Maria Vullo, s'est déclarée satisfaite de la décision de la Cour suprême, soulignant que ses clients n'avaient jamais contesté la réduction de la peine. "Ce procès n'a jamais été une question d'argent. Il s'agit de protéger la vie des médecins", a-t-elle déclaré.