Les groupes hispaniques préparent une nouvelle journée d'action lundi aux Etats-Unis sur le thème "un jour sans immigrés" au travail et à l'école pour continuer à faire pression sur le Congrès en vue de la légalisation des 12 millions de sans-papiers. Il y a trois semaines, des centaines de milliers de personnes avaient défilé dans plus de 130 villes américaines pour réclamer une vaste réforme de l'immigration allant dans ce sens. Cette nouvelle journée de mobilisation avait constitué un succès supplémentaire après une série de manifestations fin mars.
Lundi 1er mai, "nous devons faire sentir notre présence comme notre absence", ont déclaré vendredi des représentants des principaux groupes hispaniques lors d'une ultime conférence de presse avant le "grand boycottage de 2006". Bien que le 1er mai soit un jour normal d'activité aux Etats-Unis, la fête du travail y étant observée début septembre, lundi devra être vécu, à l'instar de la grande majorité des pays du monde, comme un jour férié avec des défilés à l'appel des organisations syndicales et des défenseurs des droits des immigrants sur l'ensemble du territoire américain.
Un vaste réseau d'organisations représentant les 40 millions d'hispaniques vivant aux Etats-Unis, où ils forment la plus importante minorité, s'est joint à toutes les autres communautés d'immigrants pour exhorter à faire en sorte que le plus grand nombre possible ne se rende pas au travail ou à l'école lundi. Cette absence fera sentir l'importance des immigrés dans l'activité économique américaine, expliquent les initiateurs du mouvement.
"Notre message est sans équivoque, personne ne va au travail, personne ne va à l'école, tout le monde dans la rue", a souligné vendredi devant la presse Nativo Lopez, président de l'influente organisation "Mexicana/MAPA. De son côté, la coalition, "We are America" (Nous sommes l'Amérique) qui inclut l'église catholique, n'a lancé un appel qu'à des défilés, sans boycottage des écoles ou du travail.
Lundi 1er mai, "nous devons faire sentir notre présence comme notre absence", ont déclaré vendredi des représentants des principaux groupes hispaniques lors d'une ultime conférence de presse avant le "grand boycottage de 2006". Bien que le 1er mai soit un jour normal d'activité aux Etats-Unis, la fête du travail y étant observée début septembre, lundi devra être vécu, à l'instar de la grande majorité des pays du monde, comme un jour férié avec des défilés à l'appel des organisations syndicales et des défenseurs des droits des immigrants sur l'ensemble du territoire américain.
Un vaste réseau d'organisations représentant les 40 millions d'hispaniques vivant aux Etats-Unis, où ils forment la plus importante minorité, s'est joint à toutes les autres communautés d'immigrants pour exhorter à faire en sorte que le plus grand nombre possible ne se rende pas au travail ou à l'école lundi. Cette absence fera sentir l'importance des immigrés dans l'activité économique américaine, expliquent les initiateurs du mouvement.
"Notre message est sans équivoque, personne ne va au travail, personne ne va à l'école, tout le monde dans la rue", a souligné vendredi devant la presse Nativo Lopez, président de l'influente organisation "Mexicana/MAPA. De son côté, la coalition, "We are America" (Nous sommes l'Amérique) qui inclut l'église catholique, n'a lancé un appel qu'à des défilés, sans boycottage des écoles ou du travail.