Evo Morales a annoncé lundi la nationalisation des hydrocarbures du pays, lors d'une cérémonie organisée à Carapari, dans le sud du pays. Le président bolivien a annoncé la prise de contrôle de l'ensemble des champs pétroliers par la compagnie publique nationale YPFB. Il a fixé un délai de 180 jours aux compagnies pétrolières étrangères opérant dans le pays pour régulariser leur situation, à travers de nouveaux contrats d'exploitation.
Quelque vingt six compagnies étrangères dont Repsol (Espagne), Total (France), Exxon (Etats-Unis), British Gas (GB) et Petrobras (Brésil), sont implantées en Bolivie, qui détient les deuxièmes réserves de gaz d'Amérique du Sud après le Venezuela.
Ancien dirigeant du MAS (Mouvement vers le socialisme), M. Morales, premier président indien de Bolivie, qui affronte une vague de renvendication sociales après ses cent premiers jours au pouvoir, avait souvent annoncé son intention de nationaliser les hydrocarbures, sans avoir précisé les modalités de son plan.
Quelque vingt six compagnies étrangères dont Repsol (Espagne), Total (France), Exxon (Etats-Unis), British Gas (GB) et Petrobras (Brésil), sont implantées en Bolivie, qui détient les deuxièmes réserves de gaz d'Amérique du Sud après le Venezuela.
Ancien dirigeant du MAS (Mouvement vers le socialisme), M. Morales, premier président indien de Bolivie, qui affronte une vague de renvendication sociales après ses cent premiers jours au pouvoir, avait souvent annoncé son intention de nationaliser les hydrocarbures, sans avoir précisé les modalités de son plan.