Le ministre de l'Intérieur Nicolas Sarkozy, qui répète depuis plusieurs mois son intention de "débarrasser des voyous les stades" de football, a prévenu mercredi qu'il entendait permettre des dissolutions de groupes de supporteurs violents.
Supporteur affiché du Paris SG, Nicolas Sarkozy annonce le prochain dépôt d'un projet de loi "permettant la dissolution des associations de supporteurs dont les membres se livreraient à des comportements violents" dans un courrier aux présidents du Paris SG, Pierre Blayau, et de la Ligue de football professionnel (LFP), Frédéric Thiriez.
"Je ne vois pas pourquoi on doit tolérer des comportements de sauvages organisés par des associations dont nous connaissons l'adresse, la raison sociale", a justifié mercredi soir sur Canal Plus Nicolas Sarkozy expliquant viser "tout particulièrement certaines associations ultras du PSG".
Il s'en est pris aux hooligans qualifié de "sauvages", de "débiles" et a jugé que les responsables des groupes "se moquaient du monde". Le ministre s'en est aussi pris à "une partie des supporteurs de l'OGC Nice (qui) donne une image détestable du football".
Dans sa lettre à MM. Thiriez et Blayau, le ministre explique que "semaine après semaine, les incidents violents liés aux rencontres de football se répètent".
Samedi, après un match de Ligue 1 entre Nantes et leur club, des supporteurs de deux groupes rivaux du Paris SG se sont "tapés dessus à coups de haches et de gourdins" selon Sarkozy et ont occasionné d'importants dégâts dans une station-service de Loire-Atlantique.
L'horaire de la rencontre entre Paris et Marseille, dimanche au Parc des Princes, a été avancé à 17h00 afin de diminuer les risques de violences.
Dans son courrier, Nicolas Sarkozy annonce aux deux dirigeants que la mesure d'interdiction administrative de stade, votée par les parlementaires fin 2005, serait "applicable sous trois semaines", une fois son décret d'application publiée.
Cette disposition permettra aux préfets d'interdire l'accès aux stades à des fauteurs de troubles, sans attendre un jugement pénal. Les bannis pourraient être contraints de "pointer" auprès des autorités ou être assignés à résidence aux heures des rencontres.
Pour aider les préfets, "la création d'un fichier spécifique des interdits de stade est à l'étude", écrit Nicolas Sarkozy à MM. Blayau et Thiriez.
Par ailleurs, Nicolas Sarkozy annonce qu'il a donné le 10 février des consignes de fermeté à ses services avec comme priorité "l'interpellation des fauteurs de troubles" et "la surveillance de l'ensemble des transports collectifs utilisés par les supporteurs à risques".
Mais le ministre de l'Intérieur, qui a souvent dit sa colère d'avoir à mobiliser des centaines de policiers en marge de matches, entend mettre les responsables du football français devant leurs responsabilités.
Dans son courrier, il demande aux clubs "un contrôle plus effectif devant assister aux matches" afin "d'en interdire l'accès aux individus considérés comme violents, ainsi que cela se passe dans certains pays voisins".
"Je préfère un stade avec des places vides plutôt qu'être mal accompagné", a expliqué Nicolas Sarkozy.
A Marseille, par exemple, les groupes de supporteurs ont la maîtrise des abonnements, qu'ils vendent eux-mêmes. L'Olympique de Marseille n'a donc guère de moyen de connaître l'identité exacte des spectateurs assistant aux rencontres au stade vélodrome.
Supporteur affiché du Paris SG, Nicolas Sarkozy annonce le prochain dépôt d'un projet de loi "permettant la dissolution des associations de supporteurs dont les membres se livreraient à des comportements violents" dans un courrier aux présidents du Paris SG, Pierre Blayau, et de la Ligue de football professionnel (LFP), Frédéric Thiriez.
"Je ne vois pas pourquoi on doit tolérer des comportements de sauvages organisés par des associations dont nous connaissons l'adresse, la raison sociale", a justifié mercredi soir sur Canal Plus Nicolas Sarkozy expliquant viser "tout particulièrement certaines associations ultras du PSG".
Il s'en est pris aux hooligans qualifié de "sauvages", de "débiles" et a jugé que les responsables des groupes "se moquaient du monde". Le ministre s'en est aussi pris à "une partie des supporteurs de l'OGC Nice (qui) donne une image détestable du football".
Dans sa lettre à MM. Thiriez et Blayau, le ministre explique que "semaine après semaine, les incidents violents liés aux rencontres de football se répètent".
Samedi, après un match de Ligue 1 entre Nantes et leur club, des supporteurs de deux groupes rivaux du Paris SG se sont "tapés dessus à coups de haches et de gourdins" selon Sarkozy et ont occasionné d'importants dégâts dans une station-service de Loire-Atlantique.
L'horaire de la rencontre entre Paris et Marseille, dimanche au Parc des Princes, a été avancé à 17h00 afin de diminuer les risques de violences.
Dans son courrier, Nicolas Sarkozy annonce aux deux dirigeants que la mesure d'interdiction administrative de stade, votée par les parlementaires fin 2005, serait "applicable sous trois semaines", une fois son décret d'application publiée.
Cette disposition permettra aux préfets d'interdire l'accès aux stades à des fauteurs de troubles, sans attendre un jugement pénal. Les bannis pourraient être contraints de "pointer" auprès des autorités ou être assignés à résidence aux heures des rencontres.
Pour aider les préfets, "la création d'un fichier spécifique des interdits de stade est à l'étude", écrit Nicolas Sarkozy à MM. Blayau et Thiriez.
Par ailleurs, Nicolas Sarkozy annonce qu'il a donné le 10 février des consignes de fermeté à ses services avec comme priorité "l'interpellation des fauteurs de troubles" et "la surveillance de l'ensemble des transports collectifs utilisés par les supporteurs à risques".
Mais le ministre de l'Intérieur, qui a souvent dit sa colère d'avoir à mobiliser des centaines de policiers en marge de matches, entend mettre les responsables du football français devant leurs responsabilités.
Dans son courrier, il demande aux clubs "un contrôle plus effectif devant assister aux matches" afin "d'en interdire l'accès aux individus considérés comme violents, ainsi que cela se passe dans certains pays voisins".
"Je préfère un stade avec des places vides plutôt qu'être mal accompagné", a expliqué Nicolas Sarkozy.
A Marseille, par exemple, les groupes de supporteurs ont la maîtrise des abonnements, qu'ils vendent eux-mêmes. L'Olympique de Marseille n'a donc guère de moyen de connaître l'identité exacte des spectateurs assistant aux rencontres au stade vélodrome.