Les propos tenus par le député socialiste Georges Frêche sur les harkis puisent "dans la vulgate hitlérienne", a estimé vendredi le recteur de la Grande mosquée de Lyon, Kamel Kabtane, dans une lettre ouverte au Premier secrétaire du PS, François Hollande.
"+Des sous-hommes+... une expression puisant dans la vulgate hitlérienne ! Des mots qui (...) ponctuaient une violente diatribe, elle-même très injurieuse", écrit M. Kabtane.
Evoquant la réponse du parti socialiste aux propos de M. Frêche, le recteur de la Grande mosquée ajoute qu'"il n'est pas possible de faire aussi bon marché de propos inqualifiables qui résultent d'une pensée réfléchie".
"Les musulmans sont nombreux parmi les harkis. Pendant longtemps, ils ont été des sans-voix, brisés par le poids des événements". Aujourd'hui, ils "n'entendent plus laisser faire", poursuit M. Kabtane, proche de la Grande mosquée de Paris.
"Aidez-nous à anéantir les survivances d'apartheid mental qui rongent notre société", demande-t-il ensuite à François Hollande, évoquant un risque de "rupture" en cas d"'impunité politique" pour M. Frêche.
Le 11 février, lors d'une cérémonie à Montpellier autour de la communauté pied-noir, M. Frêche avait apostrophé des représentants des harkis qui avaient participé le matin même à une manifestation de l'UMP, en les traitant notamment de "sous-hommes". Deux jours plus tard, il s'en était excusé en affirmant qu'il avait "blessé par maladresse".
"+Des sous-hommes+... une expression puisant dans la vulgate hitlérienne ! Des mots qui (...) ponctuaient une violente diatribe, elle-même très injurieuse", écrit M. Kabtane.
Evoquant la réponse du parti socialiste aux propos de M. Frêche, le recteur de la Grande mosquée ajoute qu'"il n'est pas possible de faire aussi bon marché de propos inqualifiables qui résultent d'une pensée réfléchie".
"Les musulmans sont nombreux parmi les harkis. Pendant longtemps, ils ont été des sans-voix, brisés par le poids des événements". Aujourd'hui, ils "n'entendent plus laisser faire", poursuit M. Kabtane, proche de la Grande mosquée de Paris.
"Aidez-nous à anéantir les survivances d'apartheid mental qui rongent notre société", demande-t-il ensuite à François Hollande, évoquant un risque de "rupture" en cas d"'impunité politique" pour M. Frêche.
Le 11 février, lors d'une cérémonie à Montpellier autour de la communauté pied-noir, M. Frêche avait apostrophé des représentants des harkis qui avaient participé le matin même à une manifestation de l'UMP, en les traitant notamment de "sous-hommes". Deux jours plus tard, il s'en était excusé en affirmant qu'il avait "blessé par maladresse".