C'est la provocation de trop pour le Conseil français du culte musulman (CFCM). L'instance a annoncé, samedi 11 janvier, qu'elle porte plainte contre Florence Bergeaud-Blackler pour diffamation. La chercheuse « dont les propos sur les réseaux sociaux s’éloignent des exigences de rigueur scientifique pour dériver vers une posture militante et complotiste » se voit reprocher de nouvelles déclarations sur X selon lesquelles le CFCM « est devenu le porte-parole du Hamas ». Ce dernier avait alors partagé un article relayant la dernière étude de i[The Lancet]I selon laquelle le nombre de morts à Gaza est sous-estimé de 41 %.
« En suivant son raisonnement, la revue The Lancet, RFI et les autres médias relayant ces informations seraient également, selon elle, des relais du Hamas », ironise le CFCM, pour qui Florence Bergeaud-Blackler « semble avoir choisi une stratégie d’escalade sur les réseaux sociaux, allant toujours plus loin dans la provocation, l’agressivité et la diffamation ».
Au-delà de réactions toujours plus « irrationnelles, disproportionnées et systématiquement accompagnées de contre-vérités » à l'encontre du CFCM, l'instance lui reproche un « discours complotiste envers les musulmans », presque tous affiliés à ses yeux aux « Frères musulmans », sa volonté de minimiser les actes de vandalisme contre les mosquées ou encore sa « proximité avec des extrémistes » de droite.
Le CFCM, qui avait prévenu en mai 2024 qu'il se réservait le droit de saisir la justice contre la chercheuse, se dit « conscient que les attaques répétées de Florence Bergeaud-Blackler à son encontre ont pour but, entre autres, de provoquer du "mauvais buzz" et qu'elle recherche à travers cela plus de visibilité ». Mais, tout en respectant sa liberté d'expression, il rappelle que « dans sa quête, tous les moyens ne sont pas permis ». Et de conclure : « Les musulmans ne sont ni un fonds de commerce, ni un tremplin de carrière. La recherche scientifique ne se fait pas dans la diffamation et la désinformation, encore moins en adoptant les codes de la rhétorique complotiste. »
« En suivant son raisonnement, la revue The Lancet, RFI et les autres médias relayant ces informations seraient également, selon elle, des relais du Hamas », ironise le CFCM, pour qui Florence Bergeaud-Blackler « semble avoir choisi une stratégie d’escalade sur les réseaux sociaux, allant toujours plus loin dans la provocation, l’agressivité et la diffamation ».
Au-delà de réactions toujours plus « irrationnelles, disproportionnées et systématiquement accompagnées de contre-vérités » à l'encontre du CFCM, l'instance lui reproche un « discours complotiste envers les musulmans », presque tous affiliés à ses yeux aux « Frères musulmans », sa volonté de minimiser les actes de vandalisme contre les mosquées ou encore sa « proximité avec des extrémistes » de droite.
Le CFCM, qui avait prévenu en mai 2024 qu'il se réservait le droit de saisir la justice contre la chercheuse, se dit « conscient que les attaques répétées de Florence Bergeaud-Blackler à son encontre ont pour but, entre autres, de provoquer du "mauvais buzz" et qu'elle recherche à travers cela plus de visibilité ». Mais, tout en respectant sa liberté d'expression, il rappelle que « dans sa quête, tous les moyens ne sont pas permis ». Et de conclure : « Les musulmans ne sont ni un fonds de commerce, ni un tremplin de carrière. La recherche scientifique ne se fait pas dans la diffamation et la désinformation, encore moins en adoptant les codes de la rhétorique complotiste. »