Le Département fédéral des affaires étrangères (DFAE) partage pour l'essentiel les préoccupations des experts de l'ONU ayant rédigé un rapport sur les prisonniers de Guantanamo. Le droit international "vaut aussi dans la lutte contre le terrorisme".
Dans un communiqué, le DFAE dit avoir pris connaissance du rapport d'experts des Nations Unies publié jeudi sur la situation des détenus de la base américaine à Cuba. Il rappelle que la détention de personnes "est soumise aux dispositions du droit international public et, en cas de conflit armé, en particulier à celles du droit international humanitaire".
"Le droit international public vaut également dans la lutte importante et difficile menée par la communauté internationale contre le terrorisme. La Suisse souhaite, comme l'a exprimé également le Secrétaire général de l'ONU, que les problèmes posés par l'existence du centre de détention de Guantanamo soient résolus le plus rapidement possible", conclut le communiqué.
En 2005 déjà, la Suisse avait invité Washington à respecter les Conventions de Genève dans le traitement des détenus sur la base de Guantanamo.
Le rapport des cinq experts de l'ONU demande que les Etats-Unis jugent les prisonniers de Guantanamo ou les libèrent immédiatement. En attendant, le gouvernement américain doit "s'abstenir de toute pratique équivalant à de la torture ou à des traitements ou punitions cruels, dégradants ou inhumains" sur ces prisonniers, ajoute le rapport.
Washington a rejeté les conclusions du rapport. Quelque 500 prisonniers sont détenus sans procès à Guantanamo, pour la plupart capturés en Afghanistan après les attentats terroristes du 11 septembre 2001.
Dans un communiqué, le DFAE dit avoir pris connaissance du rapport d'experts des Nations Unies publié jeudi sur la situation des détenus de la base américaine à Cuba. Il rappelle que la détention de personnes "est soumise aux dispositions du droit international public et, en cas de conflit armé, en particulier à celles du droit international humanitaire".
"Le droit international public vaut également dans la lutte importante et difficile menée par la communauté internationale contre le terrorisme. La Suisse souhaite, comme l'a exprimé également le Secrétaire général de l'ONU, que les problèmes posés par l'existence du centre de détention de Guantanamo soient résolus le plus rapidement possible", conclut le communiqué.
En 2005 déjà, la Suisse avait invité Washington à respecter les Conventions de Genève dans le traitement des détenus sur la base de Guantanamo.
Le rapport des cinq experts de l'ONU demande que les Etats-Unis jugent les prisonniers de Guantanamo ou les libèrent immédiatement. En attendant, le gouvernement américain doit "s'abstenir de toute pratique équivalant à de la torture ou à des traitements ou punitions cruels, dégradants ou inhumains" sur ces prisonniers, ajoute le rapport.
Washington a rejeté les conclusions du rapport. Quelque 500 prisonniers sont détenus sans procès à Guantanamo, pour la plupart capturés en Afghanistan après les attentats terroristes du 11 septembre 2001.