Un bon élève "méritant", voire brillant, mais issu d'un quartier difficile ou d'un milieu défavorisé va désormais pouvoir intégrer une classe préparatoire du prestigieux lycée parisien Henri-IV afin de briguer une place en grande école.
L'établissement ouvre en effet, à la rentrée prochaine, une classe préparatoire aux études supérieures (CPES), classe expérimentale devant accueillir trente bacheliers de milieux défavorisés et les préparer en un an à intégrer une prépa traditionnelle.
En annonçant lundi à la presse cette initiative, une première en France, imaginée par Henri IV et validée officiellement en décembre dernier par le gouvernement, le proviseur du lycée Patrice Corre a parlé de "pari enthousiasmant et nécessaire".
"Nous allons les choisir parmi les jeunes qui ont toutes les capacités pour réussir mais qui n'imaginaient pas pour des raisons socio-culturelles qu'ils pourraient intégrer une grande école", a-t-il ajouté. "Le recrutement pour les filières d'excellence de certains jeunes de milieux modestes a baissé, il était beaucoup plus ouvert il y a trente ou quarante ans. Alors, nous allons combattre l'autocensure et aller les chercher nous-mêmes", a souligné de son côté le recteur de l'académie, Maurice Quenet.
Diplômés du bac général, tous boursiers, critère incontournable, et de bon niveau scolaire, ils seront choisis par Henri IV (en deux fournées, avant et après le bac) après avoir été sélectionnés par leurs lycées. 240 lycées à travers la France sont concernés.
L'établissement ouvre en effet, à la rentrée prochaine, une classe préparatoire aux études supérieures (CPES), classe expérimentale devant accueillir trente bacheliers de milieux défavorisés et les préparer en un an à intégrer une prépa traditionnelle.
En annonçant lundi à la presse cette initiative, une première en France, imaginée par Henri IV et validée officiellement en décembre dernier par le gouvernement, le proviseur du lycée Patrice Corre a parlé de "pari enthousiasmant et nécessaire".
"Nous allons les choisir parmi les jeunes qui ont toutes les capacités pour réussir mais qui n'imaginaient pas pour des raisons socio-culturelles qu'ils pourraient intégrer une grande école", a-t-il ajouté. "Le recrutement pour les filières d'excellence de certains jeunes de milieux modestes a baissé, il était beaucoup plus ouvert il y a trente ou quarante ans. Alors, nous allons combattre l'autocensure et aller les chercher nous-mêmes", a souligné de son côté le recteur de l'académie, Maurice Quenet.
Diplômés du bac général, tous boursiers, critère incontournable, et de bon niveau scolaire, ils seront choisis par Henri IV (en deux fournées, avant et après le bac) après avoir été sélectionnés par leurs lycées. 240 lycées à travers la France sont concernés.