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Sur le vif

Hommage à Brahim Bouarram, victime du racisme

Rédigé par La Rédaction | Mercredi 2 Mai 2012 à 10:52

           


Entre 300 et 500 personnes, dont les anciens candidats à l'Elysée Jean-Luc Mélenchon (Front de Gauche) et Eva Joly (Europe Ecologie-Les Verts), ont rendu hommage à Brahim Bouarram mardi 1er mai, à Paris. Le 1er mai 1995, ce jeune Marocain de 29 ans avait été jeté dans la Seine par des militants du Front national en marge de la manifestation traditionnelle de leur parti en l'honneur de Jeanne d'Arc.

Sa mort avait alors suscité beaucoup d’émotions. Le président de la République de l’époque, François Mitterrand, s’était recueilli à l’endroit même où le jeune homme avait été poussé sur le Pont du Carrousel. 17 ans après sa mort, Jean-Luc Mélenchon a replacé cet hommage dans le contexte actuel. « Alors que le Front national répand son poison et son venin dans tout le pays, que le président de la République lui-même en est infecté, il faut qu'on montre qu'on sait ce que signifie cet évènement », a-t-il affirmé.

L'ex-candidate d'EELV, Eva Joly, a également jugé « de plus en plus important de marquer cet anniversaire dans le contexte d'escalade de la xénophobie d'Etat ».

A quelques jours du second tour de l’élection présidentielle, le président de la Ligue des Droits de l’Homme (LDH), Pierre Tartakowsky, a tenu à rappeler que « ce jour où Brahim Bouarram est mort, c'est la République française et ses valeurs qui ont été agressées ». Le maire de Paris Bertrand Delanoë a également rendu un hommage à Brahim Bouarram, plus tôt dans la matinée.

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