Après la lourde condamnation d’une femme qui s’est plainte du volume des haut-parleurs d'une mosquée en Indonésie, le ministère des Affaires religieuses a décidé de diffuser une circulaire régissant l’usage des haut-parleurs dans les mosquées du pays.
La circulaire sur « l’utilisation de haut-parleurs dans les mosquées » a été émise le 24 août mais existe, en réalité, depuis 1978. Elle porte sur six points dont le plus important est le suivant : sauf pour l'appel à la prière (adhan), les mosquées ne doivent plus utiliser les haut-parleurs lorsque la plupart du voisinage est en train de dormir, de se reposer ou de prier.
Les mosquées ne doivent utiliser, dans ces cas, que des haut-parleurs intérieurs pour, par exemple, des récitations de Coran. Les sermons ne peuvent être diffusés par haut-parleurs que si des fidèles, faute de place dans les mosquées, sont obligés de prier dehors. Les mosquées ne doivent pas augmenter le volume des haut-parleurs pendant une prière.
Ceux qui font l'adhan doivent avoir une voix mélodieuse et agréable à l'écoute pour éviter que les gens se sentent dérangés.
Enfin, les haut-parleurs doivent être maniés par des personnels qualifiés afin d’éviter que des bruits désagréables viennent « éveiller l’antipathie du voisinage à l’égard des mosquées ». Ces directives sont assurément pleines de bon sens.
Plusieurs organisations de la société civile indonésienne ont qualifié le jugement du tribunal de Medan contre la plaignante chinoise d’excessif. Des organisations musulmanes dont la plus importante d'Indonésie, la Nahdlatul Ulama (NU), ont également remis en cause l’accusation de blasphème retenue contre la plaignante.
Lire aussi :
Indonésie : une femme en prison pour s’être plainte du bruit d’une mosquée
La circulaire sur « l’utilisation de haut-parleurs dans les mosquées » a été émise le 24 août mais existe, en réalité, depuis 1978. Elle porte sur six points dont le plus important est le suivant : sauf pour l'appel à la prière (adhan), les mosquées ne doivent plus utiliser les haut-parleurs lorsque la plupart du voisinage est en train de dormir, de se reposer ou de prier.
Les mosquées ne doivent utiliser, dans ces cas, que des haut-parleurs intérieurs pour, par exemple, des récitations de Coran. Les sermons ne peuvent être diffusés par haut-parleurs que si des fidèles, faute de place dans les mosquées, sont obligés de prier dehors. Les mosquées ne doivent pas augmenter le volume des haut-parleurs pendant une prière.
Ceux qui font l'adhan doivent avoir une voix mélodieuse et agréable à l'écoute pour éviter que les gens se sentent dérangés.
Enfin, les haut-parleurs doivent être maniés par des personnels qualifiés afin d’éviter que des bruits désagréables viennent « éveiller l’antipathie du voisinage à l’égard des mosquées ». Ces directives sont assurément pleines de bon sens.
Plusieurs organisations de la société civile indonésienne ont qualifié le jugement du tribunal de Medan contre la plaignante chinoise d’excessif. Des organisations musulmanes dont la plus importante d'Indonésie, la Nahdlatul Ulama (NU), ont également remis en cause l’accusation de blasphème retenue contre la plaignante.
Lire aussi :
Indonésie : une femme en prison pour s’être plainte du bruit d’une mosquée