Une délégation du Conseil des relations américano-islamiques
Une délégation du Conseil des relations américano-islamiques (CAIR) s’est rendu samedi en Irak pour tenter d'obtenir la libération de Jill Carroll. Les ravisseurs menacent de tuer l’otage si les neuf femmes irakiennes actuellement détenues par l'armée américaine n'étaient pas remises en liberté.
"Nous sommes les seuls à venir de l'étranger pour appeler à la libération de Jill et nous avons bon espoir qu'ils entendront notre message au nom des musulmans américains", a déclaré Nadi Awad, directeur exécutif de CAIR qui arrivait de Jordanie.
"Lui faire du mal ne leur servira à rien. La seule issue, c'est de la libérer", a ajouté Nadi Awad.
"Nous sommes les seuls à venir de l'étranger pour appeler à la libération de Jill et nous avons bon espoir qu'ils entendront notre message au nom des musulmans américains", a déclaré Nadi Awad, directeur exécutif de CAIR qui arrivait de Jordanie.
"Lui faire du mal ne leur servira à rien. La seule issue, c'est de la libérer", a ajouté Nadi Awad.
«…la vie est sacrée, même pour un criminel »
A l'initiative de Reporters sans frontières (RSF), les représentants de la communauté musulmane et d'anciens otages français ont lancé hier un appel à la libération de la journaliste.
Alors que l'ultimatum fixé par les ravisseurs de la journaliste devait expirer vendredi soir, l'organisation a lancé un appel à la mobilisation de la presse, des anciens otages français et des représentants de la communauté musulmane à la Grande Mosquée de Paris.
"Que les vies innocentes soient menacées, c'est profondément révoltant", a lancé lors d'une conférence de presse Dalil Boubakeur, recteur de la Mosquée et président du Conseil français du culte musulman (CFCM). "L'Islam n'est pas preneur d'otages. Pour nous, la vie est sacrée, même pour un criminel", a-t-il ajouté.
"Nous demandons sa libération, au nom de notre religion qui prône la tolérance, le dialogue et l'égalité entre les créatures de Dieu", a renchéri en arabe le Mufti de Paris, Djelloul Bouzidi. "Les musulmans de France (...) prient pour que la nouvelle de sa libération leur parvienne dans les plus brefs délais".
Alors que l'ultimatum fixé par les ravisseurs de la journaliste devait expirer vendredi soir, l'organisation a lancé un appel à la mobilisation de la presse, des anciens otages français et des représentants de la communauté musulmane à la Grande Mosquée de Paris.
"Que les vies innocentes soient menacées, c'est profondément révoltant", a lancé lors d'une conférence de presse Dalil Boubakeur, recteur de la Mosquée et président du Conseil français du culte musulman (CFCM). "L'Islam n'est pas preneur d'otages. Pour nous, la vie est sacrée, même pour un criminel", a-t-il ajouté.
"Nous demandons sa libération, au nom de notre religion qui prône la tolérance, le dialogue et l'égalité entre les créatures de Dieu", a renchéri en arabe le Mufti de Paris, Djelloul Bouzidi. "Les musulmans de France (...) prient pour que la nouvelle de sa libération leur parvienne dans les plus brefs délais".
« J'espère qu'ils vont la croire comme on m'a cru »
Le secrétaire général de RSF Robert Ménard a répété que la journaliste ne pouvait être tenue "responsable de la politique de son pays". "Elle est américaine, certes, mais elle n'est pas responsable". "On lance un appel aux ravisseurs en disant 'Vous ne pouvez pas mettre à exécution cette menace'. Il n'est pas possible que, ce (vendredi) soir, on apprenne que Jill Carroll a été exécutée", a-t-il plaidé.
Plusieurs ex-otages français, dont Florence Aubenas et Roger Auque, enlevé au Liban en 1988, ont participé à ce rassemblement. "Jill Carroll est une journaliste. Elle est là pour faire son travail", a rappelé la reporter de "Libération". Pour prouver qu'elle travaille dans les médias, elle n'a pas "d'autre preuve que (sa) bonne foi", a-t-elle regretté. "J'espère qu'ils vont la croire comme on m'a cru".
Par ailleurs, le vice-ministre irakien de la Justice Busho Ibrahim Ali a appelé les autorités américaines à relâcher six des neuf Irakiennes, expliquant qu'il pensait que leur libération interviendrait lundi ou mardi.
"Je suis en contact avec le côté américain pour hâter leur libération parce que cette mesure pourrait hâter la libération de la journaliste enlevée", a déclaré M. Ali à l'Associated Press.
Plusieurs ex-otages français, dont Florence Aubenas et Roger Auque, enlevé au Liban en 1988, ont participé à ce rassemblement. "Jill Carroll est une journaliste. Elle est là pour faire son travail", a rappelé la reporter de "Libération". Pour prouver qu'elle travaille dans les médias, elle n'a pas "d'autre preuve que (sa) bonne foi", a-t-elle regretté. "J'espère qu'ils vont la croire comme on m'a cru".
Par ailleurs, le vice-ministre irakien de la Justice Busho Ibrahim Ali a appelé les autorités américaines à relâcher six des neuf Irakiennes, expliquant qu'il pensait que leur libération interviendrait lundi ou mardi.
"Je suis en contact avec le côté américain pour hâter leur libération parce que cette mesure pourrait hâter la libération de la journaliste enlevée", a déclaré M. Ali à l'Associated Press.