Fort des progrès constatés ces dernières années, Jacques Chirac présente jeudi la deuxième phase de son Plan cancer, lancé en 2003, visant à mieux combattre une maladie qui fait 150.000 morts par an en France. La lutte contre les addictions comme le tabac, l'alcool et le cannabis figurera au nombre des nouvelles priorités de cette "feuille de route encore plus ambitieuse que la première", dit-on dans l'entourage présidentiel.
"Les addictions, les dépendances sont des maladies comme les autres et doivent être traitées comme telles. Les gens sont inégaux face à elles", explique-t-on de même source. Jacques Chirac devrait demander que soit finalisé avant l'été un grand programme de lutte contre les dépendances, sachant que 30% des cancers peuvent être évités par une simple modification du comportement.
Alors que la cigarette est responsable de près d'un cancer sur trois, le chef de l'Etat devrait prendre avant la fin de l'année une décision quant à une éventuelle interdiction de fumer dans les lieux publics. Selon les chiffres officiels, les mesures prises ces dernières années, et notamment l'augmentation de 40% du prix des cigarettes - le prix d'un paquet est passé de trois à cinq euros en moyenne -, ont permis de faire baisser de 1,4 million le nombre de fumeurs en France.
Avec 24.000 morts par an, le cancer du poumon reste le plus meurtrier, surtout chez les hommes, alors que les femmes sont majoritairement touchées par le cancer du sein, à l'origine de 11.000 décès par an, soit une victime toutes les heures. Après le succès des campagnes de dépistage du cancer du sein, les autorités veulent lancer un projet-pilote dans plusieurs régions sur le cancer de la prostate (45.000 nouveaux cas et 10.000 morts par an).
"Les addictions, les dépendances sont des maladies comme les autres et doivent être traitées comme telles. Les gens sont inégaux face à elles", explique-t-on de même source. Jacques Chirac devrait demander que soit finalisé avant l'été un grand programme de lutte contre les dépendances, sachant que 30% des cancers peuvent être évités par une simple modification du comportement.
Alors que la cigarette est responsable de près d'un cancer sur trois, le chef de l'Etat devrait prendre avant la fin de l'année une décision quant à une éventuelle interdiction de fumer dans les lieux publics. Selon les chiffres officiels, les mesures prises ces dernières années, et notamment l'augmentation de 40% du prix des cigarettes - le prix d'un paquet est passé de trois à cinq euros en moyenne -, ont permis de faire baisser de 1,4 million le nombre de fumeurs en France.
Avec 24.000 morts par an, le cancer du poumon reste le plus meurtrier, surtout chez les hommes, alors que les femmes sont majoritairement touchées par le cancer du sein, à l'origine de 11.000 décès par an, soit une victime toutes les heures. Après le succès des campagnes de dépistage du cancer du sein, les autorités veulent lancer un projet-pilote dans plusieurs régions sur le cancer de la prostate (45.000 nouveaux cas et 10.000 morts par an).