A peine désigné, le nouveau Premier ministre irakien, Jawad al-Maliki, a été appelé à former rapidement un cabinet capable d'unifier le pays secoué par des violences confessionnelles.
La nomination samedi de M. Maliki a permis de relancer un processus figé depuis les législatives du 15 décembre en raison notamment du maintien de la candidature de l'ancien Premier ministre Ibrahim Jaafari au même poste. Le nouveau Premier ministre, membre de l'Alliance unifiée irakienne (AUI, coalition chiite et premier bloc au Parlement) dispose désormais d'un délai de 30 jours pour former un gouvernement, mais les responsables américains et plusieurs partis irakiens appellent d'ores et déjà à accélérer le processus.
"Nous voulons qu'il forme le plus rapidement possible un gouvernement fort et capable", a ainsi demandé dimanche l'ambassadeur américain Zalmay Khalilzad. Au même moment, le président américain George W. Bush a téléphoné au chef de l'Etat, le Kurde Jalal Talabani, réélu samedi pour un mandat de 4 ans, à M. Maliki et au nouveau président du Parlement, le Sunnite Mahmoud Machhadani. "Je leur ai dit qu'ils devaient désormais assumer des responsabilités écrasantes devant le peuple irakien: vaincre les terroristes et unifier leur pays", a affirmé M. Bush.
"Le gouvernement doit inclure tous les courants représentés au Parlement et au delà", a estimé Dhafer al-Ani, porte-parole du Front de la Concorde, coalition sunnite qui a 44 députés au Parlement de 275 membres. "C'est alors qu'on pourra parler de gouvernement d'union nationale", a-t-il dit. Samedi déjà, le président américain avait souligné le rôle déterminant des nouveaux dirigeants de Bagdad pour lutter contre la violence. "Le nouveau gouvernement aura la responsabilité de déployer la puissance grandissante des forces de sécurité irakiennes pour vaincre les terroristes et les insurgés et contrôler les milices", avait-il estimé.
La récente flambée de violence confessionnelle, qui a fait plusieurs centaines de morts, a souvent été imputée par les sunnites à des milices chiites portant des uniformes des forces de sécurité. Zalmay Khalilzad a de nouveau appelé dimanche lors d'une visite au Kurdistan à la dissolution de ces organisations, sans toutefois les nommer, estimant que ces formations "constituent le ferment de la guerre civile. M. Maliki a promis quant à lui de s'attaquer à ce dossier explosif. "Les armes doivent être entre les mains du gouvernement. Il y a une loi prévoyant l'intégration des milices dans les forces de sécurité", a-t-il dit.
Mais Maliki est aussi le numéro deux du parti fondamentaliste chiite Dawa, dirigé par M. Jaafari, critiqué par les sunnites et les Kurdes pour n'avoir pas su empêcher la montée des violences communautaires.
La nomination samedi de M. Maliki a permis de relancer un processus figé depuis les législatives du 15 décembre en raison notamment du maintien de la candidature de l'ancien Premier ministre Ibrahim Jaafari au même poste. Le nouveau Premier ministre, membre de l'Alliance unifiée irakienne (AUI, coalition chiite et premier bloc au Parlement) dispose désormais d'un délai de 30 jours pour former un gouvernement, mais les responsables américains et plusieurs partis irakiens appellent d'ores et déjà à accélérer le processus.
"Nous voulons qu'il forme le plus rapidement possible un gouvernement fort et capable", a ainsi demandé dimanche l'ambassadeur américain Zalmay Khalilzad. Au même moment, le président américain George W. Bush a téléphoné au chef de l'Etat, le Kurde Jalal Talabani, réélu samedi pour un mandat de 4 ans, à M. Maliki et au nouveau président du Parlement, le Sunnite Mahmoud Machhadani. "Je leur ai dit qu'ils devaient désormais assumer des responsabilités écrasantes devant le peuple irakien: vaincre les terroristes et unifier leur pays", a affirmé M. Bush.
"Le gouvernement doit inclure tous les courants représentés au Parlement et au delà", a estimé Dhafer al-Ani, porte-parole du Front de la Concorde, coalition sunnite qui a 44 députés au Parlement de 275 membres. "C'est alors qu'on pourra parler de gouvernement d'union nationale", a-t-il dit. Samedi déjà, le président américain avait souligné le rôle déterminant des nouveaux dirigeants de Bagdad pour lutter contre la violence. "Le nouveau gouvernement aura la responsabilité de déployer la puissance grandissante des forces de sécurité irakiennes pour vaincre les terroristes et les insurgés et contrôler les milices", avait-il estimé.
La récente flambée de violence confessionnelle, qui a fait plusieurs centaines de morts, a souvent été imputée par les sunnites à des milices chiites portant des uniformes des forces de sécurité. Zalmay Khalilzad a de nouveau appelé dimanche lors d'une visite au Kurdistan à la dissolution de ces organisations, sans toutefois les nommer, estimant que ces formations "constituent le ferment de la guerre civile. M. Maliki a promis quant à lui de s'attaquer à ce dossier explosif. "Les armes doivent être entre les mains du gouvernement. Il y a une loi prévoyant l'intégration des milices dans les forces de sécurité", a-t-il dit.
Mais Maliki est aussi le numéro deux du parti fondamentaliste chiite Dawa, dirigé par M. Jaafari, critiqué par les sunnites et les Kurdes pour n'avoir pas su empêcher la montée des violences communautaires.