Sur le vif
Le tag « Justice pour Thomas » a été découvert, lundi 27 novembre, sur le chantier de la future mosquée d'Angers dont la construction est actuellement à l’arrêt.
Des portraits du jeune adolescent décédé dans la nuit du 18 au 19 novembre après avoir reçu un coup de couteau lors d'une fête de village à Crépol, dans la Drôme, ont aussi été placardés avec la mention « Massacre de Français, stop ! Autodéfense ».
Mohamed Briwa a annoncé le dépôt d’une plainte. Pour le président de l'Association des musulmans d'Angers (AMA), l’inscription est « interprétée par les responsables et fidèles comme la volonté de ses auteurs de faire le lien entre la mort tragique du jeune lycéen et les musulmans ». « Rendre les musulmans responsables de la mort de Thomas est une injustice insupportable », a-t-il dénoncé.
L'AMA avait dénoncé en 2022 les dégradations à répétition commises contre le chantier de la mosquée, évoquant alors un « acharnement haineux et islamophobe » à son encontre.
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