Après avoir écouté le ministre de l'Intérieur, Nicolas Sarkozy, présenter son projet de loi sur l'immigration et l'intégration, les députés ont engagé l'examen du texte qui comporte une centaine d'articles. "Ce projet de loi ne réforme rien, pas plus qu'il n'est une avancée ou une rupture", a dit le communiste Patrick Braouezec, qui défendait mercredi une dernière motion de procédure.
"Il n'est qu'une continuité de ce qui se fait depuis plus de vingt ans. Il se conforme parfaitement aux choix de société que vous nous préparez avec ardeur: surveiller, punir, exclure", a ajouté l'élu de Seine-Saint-Denis. "Nicolas Sarkozy présente la loi la plus indigne jamais présentée au Parlement à ce sujet", a affirmé le Vert Noël Mamère. "Il ne fait qu'attiser les tensions sans résoudre aucun problème", a-t-il ajouté.
"Ce projet de restreindre l'immigration légale de famille par tous moyens y compris les plus déloyaux et de proposer à l'économie française une immigration de travail va vous conduire, Mr le ministre, à commettre des actes excessifs et irréparables contre l'esprit et la lettre de la République", a pour sa part affirmé le socialiste Arnaud Montebourg.
"Je pense qu'au fond du fond, plus on sera nombreux à se retrouver sur un concept consensuel mieux ça vaut, parce que la politique d'immigration, elle, ne peut se résoudre à une opposition gauche-droite", a vainement plaidé le ministre, en répondant aux nombreux orateurs. "Sur le lien étroit immigration-intégration, je crois que là aussi on peut se retrouver", a poursuivi le ministre d'Etat, qui a qualifié son texte "d'équilibré, ferme et juste". "Il faut sortir des faux-semblants et la politique d'immigration doit s'inscrire dans une vraie stratégie de co-développement", a-t-il poursuivi.
C'est en séance de nuit que les députés engageront l'examen de la centaine d'articles du projet de loi, sur lesquels ont été déposés environ 400 amendements. Ce texte, qui propose une "immigration choisie" et non pas une "immigration subie", est vivement critiqué par la gauche et les Eglises chrétiennes. L'examen du projet de loi devrait s'achever vendredi, l'Assemblée devant se prononcer par un vote solennel le mardi 9 mai sur l'ensemble du texte. Le Sénat l'examinera à son tour au début du mois de juin.
"Il n'est qu'une continuité de ce qui se fait depuis plus de vingt ans. Il se conforme parfaitement aux choix de société que vous nous préparez avec ardeur: surveiller, punir, exclure", a ajouté l'élu de Seine-Saint-Denis. "Nicolas Sarkozy présente la loi la plus indigne jamais présentée au Parlement à ce sujet", a affirmé le Vert Noël Mamère. "Il ne fait qu'attiser les tensions sans résoudre aucun problème", a-t-il ajouté.
"Ce projet de restreindre l'immigration légale de famille par tous moyens y compris les plus déloyaux et de proposer à l'économie française une immigration de travail va vous conduire, Mr le ministre, à commettre des actes excessifs et irréparables contre l'esprit et la lettre de la République", a pour sa part affirmé le socialiste Arnaud Montebourg.
"Je pense qu'au fond du fond, plus on sera nombreux à se retrouver sur un concept consensuel mieux ça vaut, parce que la politique d'immigration, elle, ne peut se résoudre à une opposition gauche-droite", a vainement plaidé le ministre, en répondant aux nombreux orateurs. "Sur le lien étroit immigration-intégration, je crois que là aussi on peut se retrouver", a poursuivi le ministre d'Etat, qui a qualifié son texte "d'équilibré, ferme et juste". "Il faut sortir des faux-semblants et la politique d'immigration doit s'inscrire dans une vraie stratégie de co-développement", a-t-il poursuivi.
C'est en séance de nuit que les députés engageront l'examen de la centaine d'articles du projet de loi, sur lesquels ont été déposés environ 400 amendements. Ce texte, qui propose une "immigration choisie" et non pas une "immigration subie", est vivement critiqué par la gauche et les Eglises chrétiennes. L'examen du projet de loi devrait s'achever vendredi, l'Assemblée devant se prononcer par un vote solennel le mardi 9 mai sur l'ensemble du texte. Le Sénat l'examinera à son tour au début du mois de juin.