A la veille de la publication d'un rapport de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) sur sa politique nucléaire, l'Iran a menacé de s'en prendre aux intérêts américains en tous lieux au cas où les Etats-Unis attaqueraient la République islamique. "Les Américains doivent savoir que s'ils attaquent l'Iran, leurs intérêts seront pris pour cibles partout dans le monde où ce sera possible", a affirmé l'ayatollah Ali Khamenei, guide suprême de l'Iran cité par la télévision nationale. "La nation iranienne répliquera à chaque coup par un coup deux fois plus fort", a-t-il ajouté.
Le directeur général de l'AIEA, Mohamed ElBaradeï, doit remettre vendredi un rapport indiquant si Téhéran se conforme ou non aux exigences de l'Onu, qui attend des Iraniens qu'ils cessent leurs activités d'enrichissement d'uranium. A Vienne, où siège l'AIEA, des entretiens de dernière minute entre ElBaradeï et Gholamreza Aghazadeh, chef du programme nucléaire iranien, ont pris fin mercredi au bout d'une heure et demie sans qu'aucune des deux parties ne fasse de déclaration.
Un peu plus tôt, un diplomate en poste à Vienne avait noté qu'à un stade aussi tardif il serait impossible à des inspecteurs de l'AIEA de vérifier ce que pourrait dire Aghazadeh avant la publication du rapport. ElBaradeï s'est rendu ce mois-ci à Téhéran pour y réclamer une "pause" dans les activités d'enrichissement, mais sa démarche a été repoussée.
Accusant l'Iran de vouloir se doter de l'arme atomique, les Etats-Unis veulent obtenir des sanctions du Conseil de sécurité des Nations unies contre Téhéran si, comme on s'y attend, le rapport de l'AIEA déclare l'Iran en faute vis-à-vis de l'Onu. La Grande-Bretagne et la France appuient une telle initiative, mais deux membres permanents du Conseil disposant d'un droit de veto, la Russie et la Chine, s'y opposent.
Le directeur général de l'AIEA, Mohamed ElBaradeï, doit remettre vendredi un rapport indiquant si Téhéran se conforme ou non aux exigences de l'Onu, qui attend des Iraniens qu'ils cessent leurs activités d'enrichissement d'uranium. A Vienne, où siège l'AIEA, des entretiens de dernière minute entre ElBaradeï et Gholamreza Aghazadeh, chef du programme nucléaire iranien, ont pris fin mercredi au bout d'une heure et demie sans qu'aucune des deux parties ne fasse de déclaration.
Un peu plus tôt, un diplomate en poste à Vienne avait noté qu'à un stade aussi tardif il serait impossible à des inspecteurs de l'AIEA de vérifier ce que pourrait dire Aghazadeh avant la publication du rapport. ElBaradeï s'est rendu ce mois-ci à Téhéran pour y réclamer une "pause" dans les activités d'enrichissement, mais sa démarche a été repoussée.
Accusant l'Iran de vouloir se doter de l'arme atomique, les Etats-Unis veulent obtenir des sanctions du Conseil de sécurité des Nations unies contre Téhéran si, comme on s'y attend, le rapport de l'AIEA déclare l'Iran en faute vis-à-vis de l'Onu. La Grande-Bretagne et la France appuient une telle initiative, mais deux membres permanents du Conseil disposant d'un droit de veto, la Russie et la Chine, s'y opposent.