Mardi, les Nations unies ont annoncé qu'elles mettent fin à la politique de contacts illimités avec les Palestiniens. A présent, chaque requête de discussions politiques avec l'ONU faite par le gouvernement Hamas sera étudiée au "cas par cas". Les relations de travail demeureront cependant inchangées, afin de ne pas affecter l'aide humanitaire et les services assurés dans les territoires palestiniens par diverses agences onusiennes, selon le porte-parole Stéphane Dujarric. "La question des contacts politiques, au-delà de l'assistance humanitaire, sera traitée lorsqu'elle se présentera (...) au cas par cas", a déclaré M. Dujarric.
La décision de l'ONU fait suite aux prises de distance par rapport au gouvernement palestinien annoncées par Israël, les Etats-Unis et l'Union européenne. En outre, les Etats-Unis et, dernièrement, l'UE, ont annoncé le gel d'une partie des aides financières au gouvernement palestinien. Israël, qui collectait taxes et droits de douanes pour le compte de l'Autorité palestinienne, a mis fin depuis plusieurs semaines à ses transferts de fonds. En tout, il s'agit de plusieurs centaines de millions de dollars qui n'atteindront plus les autorités palestiniennes.
Selon le porte-parole, la décision de l'ONU est censée clarifier la position de l'organisation après la victoire du Hamas aux élections législatives en janvier. La limitation des contacts politiques vaut également pour le président de l'Autorité palestinienne, le modéré Mahmoud Abbas. Mais M. Dujarric s'est refusé à dire qu'il s'agissait d'un "déclassement des relations politiques de l'ONU", ni d'une punition des Palestiniens. Selon le porte-parole, il n'y a pas de contradiction entre cette décision et les déclarations du secrétaire général de l'ONU Kofi Annan, qui dit respecter le choix démocratique des Palestiniens.
La décision de l'ONU fait suite aux prises de distance par rapport au gouvernement palestinien annoncées par Israël, les Etats-Unis et l'Union européenne. En outre, les Etats-Unis et, dernièrement, l'UE, ont annoncé le gel d'une partie des aides financières au gouvernement palestinien. Israël, qui collectait taxes et droits de douanes pour le compte de l'Autorité palestinienne, a mis fin depuis plusieurs semaines à ses transferts de fonds. En tout, il s'agit de plusieurs centaines de millions de dollars qui n'atteindront plus les autorités palestiniennes.
Selon le porte-parole, la décision de l'ONU est censée clarifier la position de l'organisation après la victoire du Hamas aux élections législatives en janvier. La limitation des contacts politiques vaut également pour le président de l'Autorité palestinienne, le modéré Mahmoud Abbas. Mais M. Dujarric s'est refusé à dire qu'il s'agissait d'un "déclassement des relations politiques de l'ONU", ni d'une punition des Palestiniens. Selon le porte-parole, il n'y a pas de contradiction entre cette décision et les déclarations du secrétaire général de l'ONU Kofi Annan, qui dit respecter le choix démocratique des Palestiniens.