L’aïd, ce sera lundi ! Du moins pour les musulmans de France, Tant pour ceux qui auront commencé leur jeûne du Ramadan le samedi 23 que le dimanche 24 septembre.
Après une attente, pour constater ou non l’apparition de la nouvelle lune, le Conseil français du culte musulman a tranché la question, au bout d’une réunion qui aura duré près de deux heures.
Après une attente, pour constater ou non l’apparition de la nouvelle lune, le Conseil français du culte musulman a tranché la question, au bout d’une réunion qui aura duré près de deux heures.
Il est cependant à craindre que tous les musulmans de France ne célèbreront pas l’aïd lundi 23 octobre. Certaines mosquées ne suivront malheureusement pas l'annonce du CFCM. Et continueront à jeûner demain. Presque chaque année, un décalage a lieu entre les fidèles sur le commencement ou la fin du Ramadan.
Khalil Merroun, recteur de la mosquée d’Evry et membre du bureau du CFCM estimait quelques heures avant l'annonce : « L’Arabie Saoudite s’est trompé. La nouvelle lune n’était scientifiquement pas observable le samedi 23 septembre. Mais elle ne reconnaîtra pas son erreur et comme ceux qui ont suivi son annonce ne peuvent jeûner 31 jours, ils célèbreront l’aïd lundi 23 octobre ».
Le CFCM, après de âpres discussions aura voulu privilégier l'unité de temps en fixant la fête pour le lundi 23 octobre.
Certains, contesteront le choix du CFCM en lui reprochant de s'aligner sur l'Arabie Saoudite et de ne pas marquer son autonomie et son empreinte européenne. Et ce, au risque d’élargir le fossé entre musulmans de France, car l’annonce du Ramadan et de l’aïd est devenu au Moyen-Orient comme au Maghreb et en Europe, un enjeu politique. Entre sunnites et chiites, soucieux de marquer leur différence. Mais aussi entre régimes politiques, militaires ou monarchiques, souvent rivaux, voire ennemis déclarés.
Khalil Merroun, recteur de la mosquée d’Evry et membre du bureau du CFCM estimait quelques heures avant l'annonce : « L’Arabie Saoudite s’est trompé. La nouvelle lune n’était scientifiquement pas observable le samedi 23 septembre. Mais elle ne reconnaîtra pas son erreur et comme ceux qui ont suivi son annonce ne peuvent jeûner 31 jours, ils célèbreront l’aïd lundi 23 octobre ».
Le CFCM, après de âpres discussions aura voulu privilégier l'unité de temps en fixant la fête pour le lundi 23 octobre.
Certains, contesteront le choix du CFCM en lui reprochant de s'aligner sur l'Arabie Saoudite et de ne pas marquer son autonomie et son empreinte européenne. Et ce, au risque d’élargir le fossé entre musulmans de France, car l’annonce du Ramadan et de l’aïd est devenu au Moyen-Orient comme au Maghreb et en Europe, un enjeu politique. Entre sunnites et chiites, soucieux de marquer leur différence. Mais aussi entre régimes politiques, militaires ou monarchiques, souvent rivaux, voire ennemis déclarés.
Un rite populaire
L’aïd, à l’image du Ramadan, est aussi un rite et une fête populaire, très suivie chez les musulmans.
La première partie de ce rite s’effectue à la mosquée. Elle consiste à y célébrer la prière de l’aïd aux alentours de 9h du matin, puis d’y écouter un discours de l’imam. Tout au long de ce rite, les musulmans entonnent des takbirs (formule signifiant « Dieu est Grand »). Ensuite, les fidèles s’embrassent et se souhaitent la fête mutuellement. Ils partent visiter leurs proches et leur amènent des gâteaux spécialement concoctés pour l’évènement.
Ce jour de fête est aussi un jour de générosité. Après avoir donné leur zakat al fitr au plus tard avant la prière de l’aïd, les musulmans distribuent souvent des friandises, des gâteaux ou de l’argent aux enfants.
L’aïd al fitr est l’une des trois fêtes religieuses de l’islam, avec l’aïd al Kébir commémorant le sacrifice d’Ibrahim et le vendredi (jumu’a), jour sacré des musulmans où ils accomplissent la grande prière.
La première partie de ce rite s’effectue à la mosquée. Elle consiste à y célébrer la prière de l’aïd aux alentours de 9h du matin, puis d’y écouter un discours de l’imam. Tout au long de ce rite, les musulmans entonnent des takbirs (formule signifiant « Dieu est Grand »). Ensuite, les fidèles s’embrassent et se souhaitent la fête mutuellement. Ils partent visiter leurs proches et leur amènent des gâteaux spécialement concoctés pour l’évènement.
Ce jour de fête est aussi un jour de générosité. Après avoir donné leur zakat al fitr au plus tard avant la prière de l’aïd, les musulmans distribuent souvent des friandises, des gâteaux ou de l’argent aux enfants.
L’aïd al fitr est l’une des trois fêtes religieuses de l’islam, avec l’aïd al Kébir commémorant le sacrifice d’Ibrahim et le vendredi (jumu’a), jour sacré des musulmans où ils accomplissent la grande prière.