Un gang de criminels, s’auto - appelant « gang des barbares », a torturé et infligé tant de sévices à un jeune homme que ce dernier en est mort. Après avoir entrainé la victime dans un guet apens au moyen d’une ruse, il l’a séquestré et demandé une rançon à la famille. Très rapidement, la police a réussi à démanteler le gang.
Très rapidement également, un formidable concert médiatique a transformé ce crime en un acte antisémite, la victime étant de confession juive. Il est mis l’accent sur l’appartenance afro-maghrébine d’une grande partie du gang. Même si les nombreuses victimes de ce gang n’étaient pas toutes de confession juive.
Contrairement à l’avis du Parquet, la juge d’instruction chargée de l’affaire a tenu à ajouter un motif de charge supplémentaire donnant un caractère raciste au crime.
Le corps politique dans son ensemble a suivi le pas et le président de la République, le Premier Ministre et ses ministres ont immédiatement officialisé leur indignation et ont même assisté personnellement à une commémoration religieuse pour le défunt.
Une première manifestation regroupant des associations communautaires juives s’est déroulée à Paris, avec en parallèle des scènes de « ratonnade »...Une autre manifestation, bénéficiant d’une couverture médiatique maximale, est prévue avec une participation annoncée de la quasi-totalité du corps politique, du gouvernement aux partis. Cette exploitation médiatique et politique d’un affreux drame en devient indécente.
Pourquoi les citoyens ne bénéficient-ils pas tous d’une égalité de traitement ?
Pourquoi veut-on dresser les français les uns contre les autres ?
Aussi nous nous inquiétons d’une installation insidieuse dans certaines instances de notre pays d’une dérive grave qui prend l’allure d’une coalition antimusulmane. La présence de P. De Villiers hier soir à la synagogue et E. Raoult, de son coté, qui suggère à ses collègues d’observer, demain samedi, le shabbat démontrent la mise en place d’un front uni. Au passage, nous notons qu’il s’agit d’un appel à bafouer la sacro sainte laïcité.
Enfin Nous dénonçons également les propos scandaleux de J. Dray qui proclame, en toute irresponsabilité, que cet événement est le résultat de l’effet Dieudonné. On voudrait dresser les communautés entre elles qu’on ne s’y prendrait pas mieux.
L’UFCN base sa réflexion, son action et ses propositions sur les principes énoncés par la « Déclaration des Droits de l'Homme et du citoyen de 1789 ».
Dans son article 6, il est stipulé : « La Loi est l'expression de la volonté générale. Tous les Citoyens ont droit de concourir personnellement, ou par leurs Représentants, à sa formation. Elle doit être la même pour tous, soit qu'elle protège, soit qu'elle punisse. »
L’UFCN propose, pour respecter ce principe, d’abroger toutes les Lois réprimant des formes spécifiques de racisme et de discrimination qui surprotègent certains groupes sociaux par rapport à d’autres, entraînant de ce fait une inégalité flagrante entre les citoyens. Il s’agirait de reformuler une loi générique réprimant toutes les discriminations sans distinction.
Nous rappelons que le racisme est la cause principale de l’atteinte à la cohésion nationale mais.
Le 24 février 2006
Très rapidement également, un formidable concert médiatique a transformé ce crime en un acte antisémite, la victime étant de confession juive. Il est mis l’accent sur l’appartenance afro-maghrébine d’une grande partie du gang. Même si les nombreuses victimes de ce gang n’étaient pas toutes de confession juive.
Contrairement à l’avis du Parquet, la juge d’instruction chargée de l’affaire a tenu à ajouter un motif de charge supplémentaire donnant un caractère raciste au crime.
Le corps politique dans son ensemble a suivi le pas et le président de la République, le Premier Ministre et ses ministres ont immédiatement officialisé leur indignation et ont même assisté personnellement à une commémoration religieuse pour le défunt.
Une première manifestation regroupant des associations communautaires juives s’est déroulée à Paris, avec en parallèle des scènes de « ratonnade »...Une autre manifestation, bénéficiant d’une couverture médiatique maximale, est prévue avec une participation annoncée de la quasi-totalité du corps politique, du gouvernement aux partis. Cette exploitation médiatique et politique d’un affreux drame en devient indécente.
Pourquoi les citoyens ne bénéficient-ils pas tous d’une égalité de traitement ?
Pourquoi veut-on dresser les français les uns contre les autres ?
Aussi nous nous inquiétons d’une installation insidieuse dans certaines instances de notre pays d’une dérive grave qui prend l’allure d’une coalition antimusulmane. La présence de P. De Villiers hier soir à la synagogue et E. Raoult, de son coté, qui suggère à ses collègues d’observer, demain samedi, le shabbat démontrent la mise en place d’un front uni. Au passage, nous notons qu’il s’agit d’un appel à bafouer la sacro sainte laïcité.
Enfin Nous dénonçons également les propos scandaleux de J. Dray qui proclame, en toute irresponsabilité, que cet événement est le résultat de l’effet Dieudonné. On voudrait dresser les communautés entre elles qu’on ne s’y prendrait pas mieux.
L’UFCN base sa réflexion, son action et ses propositions sur les principes énoncés par la « Déclaration des Droits de l'Homme et du citoyen de 1789 ».
Dans son article 6, il est stipulé : « La Loi est l'expression de la volonté générale. Tous les Citoyens ont droit de concourir personnellement, ou par leurs Représentants, à sa formation. Elle doit être la même pour tous, soit qu'elle protège, soit qu'elle punisse. »
L’UFCN propose, pour respecter ce principe, d’abroger toutes les Lois réprimant des formes spécifiques de racisme et de discrimination qui surprotègent certains groupes sociaux par rapport à d’autres, entraînant de ce fait une inégalité flagrante entre les citoyens. Il s’agirait de reformuler une loi générique réprimant toutes les discriminations sans distinction.
Nous rappelons que le racisme est la cause principale de l’atteinte à la cohésion nationale mais.
Le 24 février 2006