Depuis mercredi 1er août, le Danemark a officiellement adopté la loi interdisant le port du voile intégral (ou niqab) dans les lieux publics.
« Je ne sais pas combien de femmes portent la burqa ou le niqab au Danemark, mais elles devraient être punies par une amende », avait déclaré le ministre danois de la Justice, Soren Pape Poulsen, en février quand le gouvernement a présenté cette proposition de loi à la sphère législative, jugeant le voile intégral comme une tenue « pas compatible avec les valeurs et le sentiment d’appartenance à une communauté au sein de la société danoise ».
Désormais, le port du niqab en public est passible d’une amende de 1 000 couronnes (134 euros). Le montant peut atteindre 10 000 couronnes (1 342 euros) en cas de récidive.
Quand ses défenseurs se félicitent déjà d’une meilleure intégration des femmes musulmanes à la communauté danoise, les détracteurs dénoncent une atteinte à la liberté des femmes de choisir leur tenue.
Le jour même de l’entrée en vigueur de cette loi, des manifestants ont investi les rues de Copenhague et d’Aarhus, deuxième grande ville danoise, pour protester contre cette interdiction. Certaines d’entre eux, en signe de désaccord, ont vêtu des niqab, mais la police locale a attesté qu’aucune amende ne leur était infligée.
« J’ai réalisé que la démocratie ne fonctionne pas. Lorsqu’il s’agit de se moquer des musulmans et de dessiner des caricatures du Prophète, les politiques se targuent de protéger les libertés et les droits des citoyens. Mais à moi, ils me retirent le droit de choisir comment je souhaite m’habiller », déplore une trentenaire née au Danemark de parents turcs, et qui porte le niqab depuis ses 18 ans.
Rejoignant la voix des manifestantes, Amnesty International a condamné cette loi qui représente une « violation discriminatoire des droits des femmes », en particulier de ceux des musulmanes qui devront se contenter dorénavant du hijab.
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Pourquoi la CEDH valide la loi d'interdiction du niqab en France
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« Je ne sais pas combien de femmes portent la burqa ou le niqab au Danemark, mais elles devraient être punies par une amende », avait déclaré le ministre danois de la Justice, Soren Pape Poulsen, en février quand le gouvernement a présenté cette proposition de loi à la sphère législative, jugeant le voile intégral comme une tenue « pas compatible avec les valeurs et le sentiment d’appartenance à une communauté au sein de la société danoise ».
Désormais, le port du niqab en public est passible d’une amende de 1 000 couronnes (134 euros). Le montant peut atteindre 10 000 couronnes (1 342 euros) en cas de récidive.
Quand ses défenseurs se félicitent déjà d’une meilleure intégration des femmes musulmanes à la communauté danoise, les détracteurs dénoncent une atteinte à la liberté des femmes de choisir leur tenue.
Le jour même de l’entrée en vigueur de cette loi, des manifestants ont investi les rues de Copenhague et d’Aarhus, deuxième grande ville danoise, pour protester contre cette interdiction. Certaines d’entre eux, en signe de désaccord, ont vêtu des niqab, mais la police locale a attesté qu’aucune amende ne leur était infligée.
« J’ai réalisé que la démocratie ne fonctionne pas. Lorsqu’il s’agit de se moquer des musulmans et de dessiner des caricatures du Prophète, les politiques se targuent de protéger les libertés et les droits des citoyens. Mais à moi, ils me retirent le droit de choisir comment je souhaite m’habiller », déplore une trentenaire née au Danemark de parents turcs, et qui porte le niqab depuis ses 18 ans.
Rejoignant la voix des manifestantes, Amnesty International a condamné cette loi qui représente une « violation discriminatoire des droits des femmes », en particulier de ceux des musulmanes qui devront se contenter dorénavant du hijab.
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