Le président de la Conférence des évêques, Eric de Moulins-Beaufort, a déploré, dimanche 10 novembre, les « crispations autour des foulards portés par des femmes musulmanes », jugeant que « les polémiques sur ce thème favorisent les replis des citoyens, chacun sur sa communauté d’origine plus ou moins identifiée ».
A ses yeux, « le point est délicat car nos concitoyens (dans leur ensemble, ndlr) sont sensibles sur ce sujet. Ils craignent les faits de radicalisation, et nous savons qu’ils ne manquent pas. L’Etat se doit de garantir l’ordre et la sécurité de tous », a-t-il signifié lors de son discours de clôture de l'assemblée plénière des évêques catholiques à Lourdes.
« Il faut cependant reconnaître que nombre de nos concitoyens d’origine nord-africaine ou sub-sahélienne ont quelques raisons de ne pas faire entière confiance à notre fraternité française » alors que « beaucoup sont désireux de trouver leur place dans notre société française », estime l'évêque de Reims.
« Notre société française et européenne est une société du vis-à-vis, où chacun voit le visage de l’autre et laisse voir le sien » mais « la différence est grande entre un voile qui cache le visage en tout ou partie et un foulard qui l’encadre », a-t-il déclaré.
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« Il vaudrait la peine de savoir ce que les femmes qui choisissent de porter un foulard ont en tête, plutôt que leur prêter des intentions », a-t-il poursuivi.
Eric de Moulins-Beaufort a prôné le dialogue entre chrétiens et musulmans, souhaitant « davantage de rencontres entre des familles musulmanes et des familles chrétiennes. Car la liberté chrétienne, la liberté en vue du bien, qui n’a pas besoin de se protéger du regard des autres, pourrait être un formidable soutien pour les personnes musulmanes qui voudraient avancer dans la fraternité ».
La Conférence des évêques de France était réunie à Lourdes du 5 au 10 novembre. La question des réparations financières envers les victimes d'abus sexuels commis par des prêtres figurait au coeur des discussions entre les évêques. Ces derniers ont adopté le principe d’un forfait aux victimes. Le montant sera défini en avril 2020.
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« Il faut cependant reconnaître que nombre de nos concitoyens d’origine nord-africaine ou sub-sahélienne ont quelques raisons de ne pas faire entière confiance à notre fraternité française » alors que « beaucoup sont désireux de trouver leur place dans notre société française », estime l'évêque de Reims.
« Notre société française et européenne est une société du vis-à-vis, où chacun voit le visage de l’autre et laisse voir le sien » mais « la différence est grande entre un voile qui cache le visage en tout ou partie et un foulard qui l’encadre », a-t-il déclaré.
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