Si elle est élue, la candidate socialiste à l’élection présidentielle promet l’organisation d’un « referendum refondateur de la république, ancrée sur ses traditions et en même temps tournée vers le futur » dès l’automne. « Ce sera notre VIème République, c’est celle-là que nous construirons ensemble. […] Elle est prête, elle s’appuie sur votre travail » a-t-elle lancé aux élus, faisant référence au rapport sur les questions institutionnelles que lui ont remis les présidents socialistes des groupes parlementaires, Jean-Marc Ayrault et Jean-Pierre Bel.
Plusieurs fois évoquée en interne, la question n’avait jusqu’ici pas été véritablement tranchée. En la mettant à l’ordre du jour, Ségolène Royal confirme sa volonté de « liberté » vis-à-vis d’un parti socialiste qui avait, lors de son dernier congrès au Mans, mis de côté la question d’une nouvelle République.
Plusieurs fois évoquée en interne, la question n’avait jusqu’ici pas été véritablement tranchée. En la mettant à l’ordre du jour, Ségolène Royal confirme sa volonté de « liberté » vis-à-vis d’un parti socialiste qui avait, lors de son dernier congrès au Mans, mis de côté la question d’une nouvelle République.
Une « démocratie parlementaire revivifiée, qui va mettre fin au cumul des mandats», une « démocratie sociale qui va faire faire à la France un bond en avant», une « démocratie participative» et une « démocratie territoriale, nouvelle étape » de la décentralisation, tels sont les « quatre piliers » de la réforme voulue par Ségolène Royal, et portée à bout de bras depuis un moment par son porte-parole Arnaud Montebourg. « Tous ceux qui veulent voter Bayrou veulent changer le système. Il fallait que la gauche soit au rendez-vous de la transformation» a précisé ce dernier.
Avant la montée sur l’estrade de la candidate socialiste, Dominique Strauss-Kahn et François Hollande ont concentré leurs attaques sur François Bayrou et Nicolas Sarkozy. « Ségolène Royal a 100 propositions, François Bayrou est sans propositions » a lancé DSK, tandis que le compagnon de Ségolène Royal précisait que François Bayrou « a été formé par Jean Lecanuet, que son modèle c'est Alain Poher et qu'il a servi Giscard ».