Sur le vif
Milka Budmir a définitivement perdu la bataille contre Kraft Foods, la cour d'appel de Versailles (Yvelines) ayant confirmé jeudi que la couturière de Bourg-lès-Valence (Drôme) doit transférer son site internet http://www.milka.fr au géant américain de l'agro-alimentaire.
Le 14 mars 2005, le tribunal de grande instance de Nanterre avait déjà tranché en faveur de l'entreprise estimant qu'en "utilisant le nom Milka.fr, Mme Milka Budmir a fait un emploi injustifié des marques dénominatives Milka dont la société Kraft Foods est propriétaire".
La couturière, qui s'était vue offrir le site à Noël 2001 par son fils, a été contrainte de le transférer dans un délai d'un mois sous peine de 150 euros par jour de retard. Elle s'est exécutée puisque aujourd'hui milka.fr renvoie à Kraft Foods. Mais cela ne l'a pas empêchée de faire appel du jugement.
Le géant américain accusait la couturière de la Drôme de "cyber-squattage" avec ce site sur lequel figurent les adresses de ses deux boutiques et leurs horaires d'ouverture. Les conseils du chocolatier faisaient valoir que "Milka" est une marque "de renommée" protégée, entre autres, par le Code de la propriété intellectuelle.
La couturière réclamait 90.000 euros de dommages et intérêts et 10.000 euros de frais de procédure à Kraft Foods, estimant que la compagnie n'avait cessé de la harceler ces trois dernières années. Elle a été déboutée sur ce point. Les juges d'appel ont confirmé jeudi l'intégralité du jugement de première instance, allant même jusqu'à condamner Milka Budmir à payer les frais de justice de ses adversaires.
"Je suis en colère, même très en colère" a réagi la couturière, interrogée sur Europe-1. "Cette vache m'a poursuivi depuis cinq ans (...) Ils ont pris cinq ans de ma vie, pourquoi?", s'est-elle indignée, en référence à la vache qui symbolise la marque de chocolat. Milka Budmir a ajouté qu'elle pourrait se pourvoir en cassation "s'il y a une petite possibilité" pour elle d'obtenir satisfaction.
Le 14 mars 2005, le tribunal de grande instance de Nanterre avait déjà tranché en faveur de l'entreprise estimant qu'en "utilisant le nom Milka.fr, Mme Milka Budmir a fait un emploi injustifié des marques dénominatives Milka dont la société Kraft Foods est propriétaire".
La couturière, qui s'était vue offrir le site à Noël 2001 par son fils, a été contrainte de le transférer dans un délai d'un mois sous peine de 150 euros par jour de retard. Elle s'est exécutée puisque aujourd'hui milka.fr renvoie à Kraft Foods. Mais cela ne l'a pas empêchée de faire appel du jugement.
Le géant américain accusait la couturière de la Drôme de "cyber-squattage" avec ce site sur lequel figurent les adresses de ses deux boutiques et leurs horaires d'ouverture. Les conseils du chocolatier faisaient valoir que "Milka" est une marque "de renommée" protégée, entre autres, par le Code de la propriété intellectuelle.
La couturière réclamait 90.000 euros de dommages et intérêts et 10.000 euros de frais de procédure à Kraft Foods, estimant que la compagnie n'avait cessé de la harceler ces trois dernières années. Elle a été déboutée sur ce point. Les juges d'appel ont confirmé jeudi l'intégralité du jugement de première instance, allant même jusqu'à condamner Milka Budmir à payer les frais de justice de ses adversaires.
"Je suis en colère, même très en colère" a réagi la couturière, interrogée sur Europe-1. "Cette vache m'a poursuivi depuis cinq ans (...) Ils ont pris cinq ans de ma vie, pourquoi?", s'est-elle indignée, en référence à la vache qui symbolise la marque de chocolat. Milka Budmir a ajouté qu'elle pourrait se pourvoir en cassation "s'il y a une petite possibilité" pour elle d'obtenir satisfaction.
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