Le compagnonnage à droite n’est désormais plus un tabou, alors qu’il était auparavant beaucoup plus honorifique de se distinguer aux côtés des héritiers de Jean Paul Sartre, c’est sans complexes que l’on marche avec les disciples du célèbre homme dont la seule peur était de voir un jour son fief se muer en « Colombey les deux Mosquées ». Il peut même sembler paradoxal, au regard du fond idéologique sur lequel la droite puise ses racines, que des membres issus de la communauté arabo-musulmane, battent le pavé pour des personnalités politiques n’ayant nullement fait le deuil du concept de nation organique toujours aussi vivace. En effet, on pourrait croire que ce fameux nationalisme « de la terre et des morts », ce nationalisme « intégral » n'ait été réactivé que récemment, toutefois peut-on jurer de la disparition de ce concept, sachant que la figure honnie de l’immigré fut toujours motif à défoulement ?
La quasi-totalité des manœuvres politiques consiste, dans une sorte d’hystérie collective, à pointer d’un doigt accusateur la population d’origine immigrée, ou bien à se lancer dans une campagne de récupération inaugurée par la gauche avec des mouvements crées par ses soins. La droite, animée par la crainte de se faire distancer par sa rivale, sur les grands sujets de société qui au demeurant sont fort minces et ne les intéressent guère, n’a d’autre alternatives qu’un mimétisme niais, avec création d’officines qui seraient l’équivalent des associations de « potes », tels que France Plus. Par ce biais, il y a perpétuation d’une logique coloniale prévalant naguère dans l’Algérie des bachaghas, et qui est le maintien d’une politique caïdale, avec l’utilisation de cette caution ethnique afin de justifier des mesures discriminatoires.
Ainsi, lors du fameux débat sur le voile islamique, il nous a été possible de revoir quelques anciens membres de l’association précitée, disparue depuis fort longtemps et qui émergea lors de cette fameuse époque « beur is good » des années 80, avec pour figures de proue Rahid Kaci et Nadia Amiri. Cette dernière s’était volontiers comparée, lors d’une émission de télévision, à Angela Davis, chose qui devrait sûrement faire pâlir de honte la militante Afro-américaine concernée, qui côtoya le mouvement des Black Panthers. Rien n’est plus différent, que le parcours de ces deux femmes que tout oppose de façon irrémédiable, l’une ayant milité pour les droits civiques de la minorité ethnique à laquelle elle appartient et dont l’activisme lui valut la prison, et de l’autre une femme membre d’une association fictive créée de toute pièce par l’establishment de droite, dont la finalité était de cautionner les positions plus qu’indéfendables de ce bord politique.
Il est par ailleurs impossible d’éluder le fait que c’est la droite qui fut à l’origine de cette loi du 23 février 2005, vantant les mérites de la colonisation, et qui fut, au passage, approuvée par la gauche demeurée coloniale. On ne peut oublier, que c’est encore et toujours l’immigration qui sert de thématique de campagnes électorales à des hommes politiques, toujours de droite, en manque d’inspiration et demeurés fidèles à ce concept de nation organique évoquée plus haut, avec en prime de multiples phrases assassines sur la culture de ces populations. C’est un fait rédhibitoire que d’axer son argumentaire sur le fantasme de « l’islamisation de la France », la peur de se voir confiner face à la « surpopulation » dans le rôle de « dhimmis », ou bien de craindre que « la France perde son statut de fille aînée de l’église ou profit de celui de fils tardif du Prophète de l’Islam ».
Par conséquent, au regard de ces faits il demeure invraisemblable que le choix de la droite, tout comme celui de la gauche, puisse se révéler pertinent et il nous apparaît surréaliste de penser que la droite soit une solution, en dépit du fait que des membres de la communauté arabo-musulmane revendiquent ouvertement leurs amitiés pour tel personnage politique de ce courant, pensant donner au préalable des consignes de vote qu’il conviendrait de ne pas suivre.
La quasi-totalité des manœuvres politiques consiste, dans une sorte d’hystérie collective, à pointer d’un doigt accusateur la population d’origine immigrée, ou bien à se lancer dans une campagne de récupération inaugurée par la gauche avec des mouvements crées par ses soins. La droite, animée par la crainte de se faire distancer par sa rivale, sur les grands sujets de société qui au demeurant sont fort minces et ne les intéressent guère, n’a d’autre alternatives qu’un mimétisme niais, avec création d’officines qui seraient l’équivalent des associations de « potes », tels que France Plus. Par ce biais, il y a perpétuation d’une logique coloniale prévalant naguère dans l’Algérie des bachaghas, et qui est le maintien d’une politique caïdale, avec l’utilisation de cette caution ethnique afin de justifier des mesures discriminatoires.
Ainsi, lors du fameux débat sur le voile islamique, il nous a été possible de revoir quelques anciens membres de l’association précitée, disparue depuis fort longtemps et qui émergea lors de cette fameuse époque « beur is good » des années 80, avec pour figures de proue Rahid Kaci et Nadia Amiri. Cette dernière s’était volontiers comparée, lors d’une émission de télévision, à Angela Davis, chose qui devrait sûrement faire pâlir de honte la militante Afro-américaine concernée, qui côtoya le mouvement des Black Panthers. Rien n’est plus différent, que le parcours de ces deux femmes que tout oppose de façon irrémédiable, l’une ayant milité pour les droits civiques de la minorité ethnique à laquelle elle appartient et dont l’activisme lui valut la prison, et de l’autre une femme membre d’une association fictive créée de toute pièce par l’establishment de droite, dont la finalité était de cautionner les positions plus qu’indéfendables de ce bord politique.
Il est par ailleurs impossible d’éluder le fait que c’est la droite qui fut à l’origine de cette loi du 23 février 2005, vantant les mérites de la colonisation, et qui fut, au passage, approuvée par la gauche demeurée coloniale. On ne peut oublier, que c’est encore et toujours l’immigration qui sert de thématique de campagnes électorales à des hommes politiques, toujours de droite, en manque d’inspiration et demeurés fidèles à ce concept de nation organique évoquée plus haut, avec en prime de multiples phrases assassines sur la culture de ces populations. C’est un fait rédhibitoire que d’axer son argumentaire sur le fantasme de « l’islamisation de la France », la peur de se voir confiner face à la « surpopulation » dans le rôle de « dhimmis », ou bien de craindre que « la France perde son statut de fille aînée de l’église ou profit de celui de fils tardif du Prophète de l’Islam ».
Par conséquent, au regard de ces faits il demeure invraisemblable que le choix de la droite, tout comme celui de la gauche, puisse se révéler pertinent et il nous apparaît surréaliste de penser que la droite soit une solution, en dépit du fait que des membres de la communauté arabo-musulmane revendiquent ouvertement leurs amitiés pour tel personnage politique de ce courant, pensant donner au préalable des consignes de vote qu’il conviendrait de ne pas suivre.