La femme musulmane est la mère Eve ( hawae ), la tante Elisabeth, l’épouse Aicha, la sœur Marie et la fille Fatima. C’est aussi la croyante Assia, la vertueuse Sarah et la monothéiste Hagare. La femme en Islam est considérée comme une fleur. Elle nourrit l’air de son oxygène, le papillon et l’abeille par son nectar et embellit constamment son environnement. Elle s’ouvre à tout air doux qui emporte ses graines là où le Seigneur le permet. Ces graines sont la nourriture des cœurs, par le savoir qu’elle partage et transmet. Elle aide son frère au devoir scolaire. Elle transmet à son enfant les notions de la vie et elle soutien son mari dans ses projets.
Tant qu’elle reste dans la nature que Son Seigneur, loué soit-Il, a voulu, elle garde ses atouts et gagne de plus en plus d’acquis. Cependant lorsqu’elle est coupée de sa nature et son origine, elle ne répand de ses atouts qu’une petite partie, à l’instar du mourant à l’agonie, même si elle baigne dans un vase décoré au milieu d’autres fleurs. Le malheur l’atteint quand elle sait qu’elle ne sert qu’à un but P, à un instant T et ne profite d’elle qu’un type de personne H.C’est pour cela que notre fleur, à nous musulmans doit jouer son rôle en tant que membre fondateur de la vie aux côtés de l’homme, qui est son père, son oncle, son frère, son mari et son enfant .L’islam voit en la femme un être humain harmonieux, un partenaire de l’homme dans la vie et non un simple objet de plaisir ( comme la fleur qui a été coupé et mise dans un vase pour décorer selon le désir et le plaisir de l’acheteur). Cependant, la vie impose à la femme musulmane de pratiquer des activités diverses pour contribuer à son organisation et sa construction mais aussi sa continuité. Sans pour autant oublier qu’il y a une certaine différence entre la femme et l’homme, qui varie dans son degré d’une femme à l’autre, d’une société à l’autre, d’une époque à l’autre. On sait très bien qu’il existe une grande différence entre la société de nos aïeux et notre société moderne. Grâce à sa vertu, sa chasteté et sa pudeur, la femme musulmane nourrit et apaise les cœurs parce que sa foi en Allah lui permet d’agir ainsi à travers sa traduction en œuvre d’obéissance à son unique Seigneur. Elle l’adore comme Il le lui a prescrit par ses 5 prières (salat), son mois de jeûne et sa chasteté. Cette dernière se traduit par le port du khimar[1], qui s’accompagne d’un habillement correct[2].
Cette attitude de la part de la femme musulmane repose et purifie les cœurs de la lutte contre la tentation, car il n’y a pas de besoin de baisser totalement les yeux. Elle aide à résister au chuchotement du côté démoniaque de l’instinct humain. Dans les relations sociales, l’habitude prend effet grâce aux attitudes de chaque membre de la société. Si la femme musulmane se conforme aux attitudes que nous avons cités sans excès, cela atténuerai sa sensibilité en lui évitant d’être troublée ou d’éprouver une gêne excessive face aux nécessités de la vie.
Le côté féminin de l’humanité a toujours été considéré comme une plaie incurable. L’Islam a proposé et mis en place à la fois les règles préventives mais aussi le remède et la sauvegarde de la guérison de cette plaie. Dans le sens universaliste chez tout intellectuel musulman, on trouve : « Ô hommes ! Nous vous avons créés d’un mâle et d’une femelle, et Nous avons fait de vous des nations et des tribus pour que vous vous entre connaissiez. Le plus noble d’entre vous, auprès d’Allah, est le plus pieux. Allah est certes Omniscient et Grand connaisseur. »[3] qui met en valeur l’origine de l’homme avec un grand H et la finalité de son existence. La femme, en fait, est une composante et une fondatrice. Dans le judaïsme, les femmes n’ont joué aucun rôle, tout au plus quelques unes se sont offertes à des tyrans pour servir leur peuple. Dans le christianisme, la sainte Marie, elle-même, n’est citée dans l’Evangile que comme mère, jamais comme croyante, alors que dans le Cor-an, elle occupe une place très importante comme mère et comme croyante. Le Messager d’Allah (SBSL) a enseigné aux musulmans les bases de l’organisation des activités de la vie sociale, ainsi que la participation de la femme à l’accomplissement de ses activités. Il (SBSL) a permit à la femme musulmane d’immigrer pour sa religion et de se rendre à la mosquée sans qu’il n’y ait de barrière entre elle et les hommes pour douze motifs :
Accomplir la prière obligatoire ou surérogatoire ; Accomplir la prière du Vendredi ; Accomplir la prière mortuaire, la prière de l’éclipse, la réalisation d’un vœux ; Entrer en retraite spirituelle ou rendre visite à quelqu’un en retraite spirituelle ; Ecouter un enseignement; Etre en compagnie de croyantes ; Répondre à un appel au rassemblement général ; Assister aux célébrations, ou aux assemblées consultatives ; Etre au service des nécessiteux ; Servir la mosquée ou être héberger à la mosquée.