Pour sa 24ème édition, la rencontre annuelle des musulmans de France annonce la couleur. Un fond sombre d’où jaillit un rayon de lumière, les lettres du mot « musulman », bien centré, se détachent en grosses lettres. « Fierté, mémoire, identité » s’affichent au-dessus du mot, tandis que les termes « islamophobie, discriminations, extrémismes » sont placés dans le bas de l’affiche. En replaçant le musulman au centre de ses préoccupations, l’UOIF souhaite-t-elle renouer avec sa base ?
L’UOIF organisera son congrès seulement une semaine avant le premier tour du scrutin présidentiel. Une période d’élections majeures qui fait dire à l’organisation que « les musulmans de France partageant les mêmes conclusions que l’ensemble des composantes de la nation française, sur le court terme les contradictions et les difficultés les plongent dans des inquiétudes et des craintes qui semblent insurmontables », ajoutant que « le fait musulman en France évoque et éveille des sentiments variés et contradictoires ».
L’UOIF organisera son congrès seulement une semaine avant le premier tour du scrutin présidentiel. Une période d’élections majeures qui fait dire à l’organisation que « les musulmans de France partageant les mêmes conclusions que l’ensemble des composantes de la nation française, sur le court terme les contradictions et les difficultés les plongent dans des inquiétudes et des craintes qui semblent insurmontables », ajoutant que « le fait musulman en France évoque et éveille des sentiments variés et contradictoires ».
Comme à leur habitude, les organisateurs de la rencontre ne bouderont pas les classiques de la conférence musulmane. Cheikh Abdallah Basfar, Malika Dif, Hani Ramadan, Hassan Iquioussen, etc., tout ceux qui réussissent à faire en sorte que le bazar se vide au moment où ils s’expriment seront présents. En clair, il n’y aura pas de véritable révolution dans les programmes. Les groupes de chants seront toujours présents, prêts à emballer la salle de conférence.
Mais parions qu’à quelques jours d’un scrutin majeur, la politique ne sera jamais loin, et que le sujet reviendra constamment au fil des conférences et des interventions. Aucun homme politique n’est convié cette fois-ci, à moins d’une surprise de dernière minute, mais Fouad Alaoui, secrétaire général de l’UOIF, devrait traiter de la question de l’élection présidentielle sous l’angle du ou des choix.
Bien entendu, pour déambuler de la salle de conférence au bazar en passant par le restaurant, il faudra à chacun s’acquitter de la modique somme de 17 euros pour les adultes et pour toute la durée de la rencontre. Pour ceux que cette somme effraie, la journée coûtera cette année 11 euros par adulte.
Mais parions qu’à quelques jours d’un scrutin majeur, la politique ne sera jamais loin, et que le sujet reviendra constamment au fil des conférences et des interventions. Aucun homme politique n’est convié cette fois-ci, à moins d’une surprise de dernière minute, mais Fouad Alaoui, secrétaire général de l’UOIF, devrait traiter de la question de l’élection présidentielle sous l’angle du ou des choix.
Bien entendu, pour déambuler de la salle de conférence au bazar en passant par le restaurant, il faudra à chacun s’acquitter de la modique somme de 17 euros pour les adultes et pour toute la durée de la rencontre. Pour ceux que cette somme effraie, la journée coûtera cette année 11 euros par adulte.