Dans un article intitulé « Terrorisme….un entrepreneur soupçonné de financer la mouvance islamiste » paru le 21 avril 2005, dans le quotidien Le Figaro, Jean Chichizola, établit sans aucune ambiguïté le lien entre une mouvance présumée terroriste et le Collectif contre l’Islamophobie en France (CCIF) en ces termes : « Par ailleurs, il était l'un des membres actifs du Collectif contre l'islamophobie en France, très engagé dans la dénonciation des difficultés rencontrées par les femmes voilées… ».
Comment M. Chichizola a-t-il obtenu cette information ? Certainement pas du CCIF qui n’a jamais été contacté aux fins de vérifier la véracité de cette information.
Le CCIF tient à dénoncer avec la plus grande vigueur cette pratique du journalisme qui bafoue l’une des obligations fondamentales imposée par le code de déontologie journalistique à tout journaliste : ne diffuser qu’ « une information véridique ».
La personne visée dans cet article n’a en aucun cas fait partie du CCIF, et ce de la date de constitution de notre Collectif jusqu’à nos jours.
Que cherche M.Chichizola en établissant, sur la base d’accusations diffamatoires, un lien entre le CCIF et une mouvance présumée terroriste ? A salir un travail qui trouve de plus en plus de sympathisants parce qu’il est soutenu par des personnes intègres, dévouées dans la lutte contre cette nouvelle forme de discrimination odieuse qu’est l’islamophobie ?
Nos différents rapports ainsi que les signalements que le CCIF diffuse dérangeraient-ils certains qui voudraient convaincre l’opinion publique nationale et internationale du caractère fictif de l’islamophobie ?
Le CCIF s’est engagé lors de sa constitution à être sans concession dans la lutte contre l’islamophobie et il reprend aujourd’hui solennellement l’engagement de défendre le droit des citoyens discriminés et il réagira toutes les fois que son honneur et sa réputation seront atteints.
Le CCIF demande à la rédaction du Figaro de se désolidariser de cet article en le faisant savoir publiquement. A défaut, il se réserve la faculté de saisir la juridiction compétente pour diffamation à son endroit.
Par ailleurs, le CCIF demande à la rédaction du Figaro afin de rétablir la vérité et prouver son honnêteté dans sa démarche de placer ce communiqué en lieu et place de l’article précité.