Le Conseil supérieur de l'audiovisuel (CSA) a infligé, jeudi 18 mars, à CNews une amende de 200 000 euros pour des propos anti-migrants tenus par Éric Zemmour fin septembre 2020, une première pour une chaine d’information en France.
Pour l'institution, la chaîne d'info du groupe Canal+ a « manqué à ses obligations ». « Quand bien même ces propos ont été tenus dans le cadre d’un débat en lui-même légitime sur la politique d’accueil des mineurs étrangers isolés en France et sur la politique d’immigration, ils ont été de nature à inciter à la haine envers les mineurs étrangers isolés, et ont véhiculé de nombreux stéréotypes particulièrement infâmants à leur égard, de nature à encourager des comportements discriminatoires », explique-t-elle dans un communiqué.
Par ailleurs, le CSA estime que « la maîtrise de l’antenne n’avait pas été assurée, d’autant plus que l’émission a été diffusée en différé et sans modification, ainsi que l’a souligné le comité d’éthique du Groupe Canal + dans son avis rendu le 22 octobre 2020 ».
S’il est « naturel », au nom de la liberté de communication et la liberté éditoriale, « que les débats qui traversent la société trouvent toute leur place dans les médias audiovisuels, y compris sous une forme polémique », le CSA rappelle « la loi fixe des limites à l’exercice de cette liberté », en exigeant, en particulier, « que les programmes mis à la disposition du public ne contiennent ni incitation à la haine ou à la violence fondée notamment sur les origines, la religion ou la nationalité ». Ainsi, « conformément à ses missions, le Conseil ne manquera pas d’intervenir chaque fois que ces limites seront franchies », conclut-il.
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Par ailleurs, le CSA estime que « la maîtrise de l’antenne n’avait pas été assurée, d’autant plus que l’émission a été diffusée en différé et sans modification, ainsi que l’a souligné le comité d’éthique du Groupe Canal + dans son avis rendu le 22 octobre 2020 ».
S’il est « naturel », au nom de la liberté de communication et la liberté éditoriale, « que les débats qui traversent la société trouvent toute leur place dans les médias audiovisuels, y compris sous une forme polémique », le CSA rappelle « la loi fixe des limites à l’exercice de cette liberté », en exigeant, en particulier, « que les programmes mis à la disposition du public ne contiennent ni incitation à la haine ou à la violence fondée notamment sur les origines, la religion ou la nationalité ». Ainsi, « conformément à ses missions, le Conseil ne manquera pas d’intervenir chaque fois que ces limites seront franchies », conclut-il.
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