Le président algérien Abdelaziz Bouteflika a décidé mardi de gracier des journalistes condamnés en justice, a-t-on annoncé de source officielle à Alger à la veille de la journée mondiale de la liberté de la presse.
Ces mesures "comportent une remise totale des peines prononcées à l'encontre des journalistes condamnés pour outrage à fonctionnaire, offense au président de la République, outrage à corps constitués, diffamation et injure", précise un communiqué de la présidence.
Cette mesure reflète "l'engagement irrévocable de l'Algérie dans la voie de la démocratie et du pluralisme politique", souligne le communiqué.
Plusieurs journalistes algériens ont été condamnés par la justice notamment pour diffamation et offense au chef de l'Etat, des délits de presse inscrits depuis plus de quatre ans dans un amendement au code pénal algérien et devraient bénéficier de ces mesures de grâces.
Parmi les journalistes condamnés à des peines de prison pour "offense au chef de l'Etat": Hakim Laâlam (mars 2005, six mois fermes), Kamel Amarni, du même quotidien (juin 2005, six mois ferme), Fouad Boughanem (directeur du même journal, deux mois ferme), Ali Dilem et un ancien directeur de la publication de Liberté, Farid Alilat (fin juin 2005, six mois ferme)
Le 19 avril 2005, cinq journalistes du Matin, qui a cessé de paraître depuis le 24 juillet 2004, avaient été condamnés à des peines allant de deux à trois mois de prison ferme dans deux affaires de diffamation.
Ces mesures "comportent une remise totale des peines prononcées à l'encontre des journalistes condamnés pour outrage à fonctionnaire, offense au président de la République, outrage à corps constitués, diffamation et injure", précise un communiqué de la présidence.
Cette mesure reflète "l'engagement irrévocable de l'Algérie dans la voie de la démocratie et du pluralisme politique", souligne le communiqué.
Plusieurs journalistes algériens ont été condamnés par la justice notamment pour diffamation et offense au chef de l'Etat, des délits de presse inscrits depuis plus de quatre ans dans un amendement au code pénal algérien et devraient bénéficier de ces mesures de grâces.
Parmi les journalistes condamnés à des peines de prison pour "offense au chef de l'Etat": Hakim Laâlam (mars 2005, six mois fermes), Kamel Amarni, du même quotidien (juin 2005, six mois ferme), Fouad Boughanem (directeur du même journal, deux mois ferme), Ali Dilem et un ancien directeur de la publication de Liberté, Farid Alilat (fin juin 2005, six mois ferme)
Le 19 avril 2005, cinq journalistes du Matin, qui a cessé de paraître depuis le 24 juillet 2004, avaient été condamnés à des peines allant de deux à trois mois de prison ferme dans deux affaires de diffamation.