Le président chinois Hu Jintao était attendu lundi en début d'après-midi au Maroc pour une visite de deux jours, au cours de laquelle les deux pays devaient s'entendre, selon Rabat, sur les moyens de faire du royaume "un tremplin pour commercer avec l'Europe et l'Afrique". M. Hu devait être accueilli à l'aéroport de Rabat par le roi Mohammed VI du Maroc. Les deux chefs d'Etat devaient ensuite s'entretenir en tête à tête au Palais royal. Un dîner officiel est organisé lundi soir.
Cette visite vise "à renforcer la place de la Chine dans le Maghreb, et à faire du Maroc une plateforme commerciale vers l'Europe et l'Afrique", a indiqué à l'AFP un responsable gouvernemental marocain, sous couvert d'anonymat. Le Maroc, à l'extrême nord-ouest du continent africain, se situe à une dizaine de kilomètres des côtes espagnoles. Un démantèlement douanier, qui devrait aboutir en 2010, est en cours entre le royaume et l'Union européenne.
Il va être question au cours de la visite de "la création d'un mécanisme de joint-venture pour fabriquer des produits chinois avec de la main d'oeuvre et des matières premières marocaines et pour les exporter depuis le Maroc vers l'Europe et l'Afrique", a ajouté cette source. La Chine et le Maroc ont déjà signé, en septembre, un mémorandum d'entente pour la réalisation au Maroc, d'un projet de joint-venture de fabrication d'acide phosphorique.
"La Chine s'emploiera à palier le déséquilibre commercial entre les deux pays", a indiqué l'ambassadeur de la Chine au Maroc, Cheg Tao, dans un entretien à l'agence marocaine Map publié la veille de l'arrivée du "numéro un" chinois. Il a également assuré qu'il comprenait "les préoccupations du Maroc" au niveau du textile. Ce secteur clé de l'économie marocaine a beaucoup souffert de la fin des quotas imposés à la Chine le 1er janvier 2005.
Les importations avec la Chine se sont accrues de 42,4% en 2005 par rapport en 2004. Le déficit commercial s'est élevé en 2005 à environ 8,8 milliards de dirhams (900 millions de dollars environ) en faveur de la Chine. La Chine a exporté vers le Maroc principalement des produits alimentaires et énergétiques ainsi que des biens d'équipement, pour un montant global de 9.406 milliards de dirhams (1,04 milliard de dollars environ), selon le ministère du commerce extérieur marocain. Le Maroc a pour sa part vendu à la Chine des produits issus de la pêche et des phosphates pour un total de 620 millions de dirhams (68 millions de dollars environ).
Au niveau politique et diplomatique, "aucun nuage n'a assombri les relations maroco-chinoises", a indiqué la source gouvernementale, soulignant que Rabat "soutenait le rattachement de Taïwan à la Chine" et que Pékin "appuyait l'intégrité territoriale marocaine au sujet du Sahara". "Le Maroc, qui doit présenter un plan d'autonomie du Sahara aux Nations Unies, attend un soutien de la Chine au Conseil de sécurité", a ajouté cette source.
Cette visite vise "à renforcer la place de la Chine dans le Maghreb, et à faire du Maroc une plateforme commerciale vers l'Europe et l'Afrique", a indiqué à l'AFP un responsable gouvernemental marocain, sous couvert d'anonymat. Le Maroc, à l'extrême nord-ouest du continent africain, se situe à une dizaine de kilomètres des côtes espagnoles. Un démantèlement douanier, qui devrait aboutir en 2010, est en cours entre le royaume et l'Union européenne.
Il va être question au cours de la visite de "la création d'un mécanisme de joint-venture pour fabriquer des produits chinois avec de la main d'oeuvre et des matières premières marocaines et pour les exporter depuis le Maroc vers l'Europe et l'Afrique", a ajouté cette source. La Chine et le Maroc ont déjà signé, en septembre, un mémorandum d'entente pour la réalisation au Maroc, d'un projet de joint-venture de fabrication d'acide phosphorique.
"La Chine s'emploiera à palier le déséquilibre commercial entre les deux pays", a indiqué l'ambassadeur de la Chine au Maroc, Cheg Tao, dans un entretien à l'agence marocaine Map publié la veille de l'arrivée du "numéro un" chinois. Il a également assuré qu'il comprenait "les préoccupations du Maroc" au niveau du textile. Ce secteur clé de l'économie marocaine a beaucoup souffert de la fin des quotas imposés à la Chine le 1er janvier 2005.
Les importations avec la Chine se sont accrues de 42,4% en 2005 par rapport en 2004. Le déficit commercial s'est élevé en 2005 à environ 8,8 milliards de dirhams (900 millions de dollars environ) en faveur de la Chine. La Chine a exporté vers le Maroc principalement des produits alimentaires et énergétiques ainsi que des biens d'équipement, pour un montant global de 9.406 milliards de dirhams (1,04 milliard de dollars environ), selon le ministère du commerce extérieur marocain. Le Maroc a pour sa part vendu à la Chine des produits issus de la pêche et des phosphates pour un total de 620 millions de dirhams (68 millions de dollars environ).
Au niveau politique et diplomatique, "aucun nuage n'a assombri les relations maroco-chinoises", a indiqué la source gouvernementale, soulignant que Rabat "soutenait le rattachement de Taïwan à la Chine" et que Pékin "appuyait l'intégrité territoriale marocaine au sujet du Sahara". "Le Maroc, qui doit présenter un plan d'autonomie du Sahara aux Nations Unies, attend un soutien de la Chine au Conseil de sécurité", a ajouté cette source.