Il y quelques jours, l’UMP annonçait la candidature d’une avocate très médiatisée, dont on aurait aimé qu’elle vienne à Sarcelles avec l’équipe de son émission pour qu’enfin les Sarcellois récupèrent, sans aucun doute, l’argent dilapidé par la droite, absente depuis du débat politique sarcellois.
Aujourd’hui un candidat UDF, intellectuel estimable par ailleurs, annonce à partir de salons feutrés parisiens sa candidature alors que la tribu K nous menace d’amener à Sarcelles un conflit civilisation à l’occasion de l’élection municipale. Demain qui sait, comme en 2002, un comique-troupier viendra à nouveau faire sa promotion commerciale à Sarcelles perturbant au passage les repères d'une partie de la jeunesse.
Ce qui est juridiquement possible, au sens du code électoral, n’en demeure pas moins politiquement critiquable au regard du code de l’éthique républicaine et de l’attente des habitants concernés.
Considérer les villes de banlieues populaires comme des terres propices à des parachutages électoraux opportunistes, sans se soucier des lendemains qui déchantent pour la population, a largement contribué à sa défiance croissante vis-à-vis du politique et à sa désaffection des urnes.
Le fond du problème est que nos communes de banlieues populaires et particulièrement Sarcelles, dépassée par une image erronée véhiculée complaisamment par les médias et certains élus locaux, sont devenues, malgré elles, un terrain de jeu médiatique pour des candidats opportunistes qui font un coup et puis s’en vont.
Une campagne médiatique ne doit pas remplacer le nécessaire débat sur les questions de fond importantes comme la Citoyenneté, l’accès à l’emploi, la lutte contre les discriminations et l’émergence de nouvelles formes de racismes (négrophobie, islamophobie… ), l’éducation, la solidarité des territoires et la péréquation fiscale, l'avenir des services publics, l’amélioration du cadre de vie et de l’habitat…
Nos quartiers et nos concitoyens méritent, comme partout en France, des élus présents qui les écoutent et qui les servent au quotidien, et non de personnalités supposées providentielles qui s’en servent [ou s'en sont servis] comme tremplin vers des cieux supposés meilleurs.
Il existe dans nos quartiers des hommes et femmes de qualité, capables de rassembler sur un projet fédérateur, à la hauteur des enjeux locaux complexes et pouvant en être des représentants dignes à l’Assemblée Nationale.
Ce n’est pas par médias interposés ou par la bataille de l’image que l’on pourra durablement améliorer la vie quotidienne de nos concitoyens. Lorsque la lumière s’éteindra, ce serait encore les habitants de nos quartiers qui en payeraient les pots cassés.
Rachid ADDA, Conseiller régional d’Ile de France
Premier secrétaire fédéral du MRC 95
Secrétaire national à la Citoyenneté du MRC
Candidat aux législatives du MRC
Aujourd’hui un candidat UDF, intellectuel estimable par ailleurs, annonce à partir de salons feutrés parisiens sa candidature alors que la tribu K nous menace d’amener à Sarcelles un conflit civilisation à l’occasion de l’élection municipale. Demain qui sait, comme en 2002, un comique-troupier viendra à nouveau faire sa promotion commerciale à Sarcelles perturbant au passage les repères d'une partie de la jeunesse.
Ce qui est juridiquement possible, au sens du code électoral, n’en demeure pas moins politiquement critiquable au regard du code de l’éthique républicaine et de l’attente des habitants concernés.
Considérer les villes de banlieues populaires comme des terres propices à des parachutages électoraux opportunistes, sans se soucier des lendemains qui déchantent pour la population, a largement contribué à sa défiance croissante vis-à-vis du politique et à sa désaffection des urnes.
Le fond du problème est que nos communes de banlieues populaires et particulièrement Sarcelles, dépassée par une image erronée véhiculée complaisamment par les médias et certains élus locaux, sont devenues, malgré elles, un terrain de jeu médiatique pour des candidats opportunistes qui font un coup et puis s’en vont.
Une campagne médiatique ne doit pas remplacer le nécessaire débat sur les questions de fond importantes comme la Citoyenneté, l’accès à l’emploi, la lutte contre les discriminations et l’émergence de nouvelles formes de racismes (négrophobie, islamophobie… ), l’éducation, la solidarité des territoires et la péréquation fiscale, l'avenir des services publics, l’amélioration du cadre de vie et de l’habitat…
Nos quartiers et nos concitoyens méritent, comme partout en France, des élus présents qui les écoutent et qui les servent au quotidien, et non de personnalités supposées providentielles qui s’en servent [ou s'en sont servis] comme tremplin vers des cieux supposés meilleurs.
Il existe dans nos quartiers des hommes et femmes de qualité, capables de rassembler sur un projet fédérateur, à la hauteur des enjeux locaux complexes et pouvant en être des représentants dignes à l’Assemblée Nationale.
Ce n’est pas par médias interposés ou par la bataille de l’image que l’on pourra durablement améliorer la vie quotidienne de nos concitoyens. Lorsque la lumière s’éteindra, ce serait encore les habitants de nos quartiers qui en payeraient les pots cassés.
Rachid ADDA, Conseiller régional d’Ile de France
Premier secrétaire fédéral du MRC 95
Secrétaire national à la Citoyenneté du MRC
Candidat aux législatives du MRC