Voile mis à la poubelle et Coran déchiré. Jeudi 13 octobre, les affaires d’une lycéenne de confession musulmane, interne au lycée Jean Rostand de Caen, ont été saccagées en son absence. L’élève a découvert la situation en revenant dans sa chambre. Sébastien Duval-Rocher, le proviseur de l’établissement, a rapidement réagi en dénonçant « un acte indigne, intolérable, juridiquement condamnable » dans un courriel transmis aux élèves et au corps enseignant, selon la presse locale.
Le proviseur de l’établissement affirme qu’il s’agit d’un acte isolé, mais ne donne pas de précision supplémentaire. Il rappelle également dans son mail que « la liberté de culte s’inscrit complètement dans la loi et (les) élèves internes ont la possibilité de pratiquer individuellement leur culte, par exemple dans leur chambre d’internat qui relève de l’espace privé ». La maman de la victime n’a pas souhaité porter plainte, « dans une démarche d’apaisement ».
L’équipe de direction du lycée a apporté « son soutien et sa compréhension aux élèves touchés par ce qui est arrivé ». Un espace d’écoute a été mis en place au sein de l’établissement le lendemain. « Nous travaillons à la fois pour témoigner de notre empathie auprès de l’élève victime, qui a subi cet acte lamentable, et pour faire assimiler à nos élèves internes toutes les valeurs de respects mutuels, de tolérance, que nous portons et que nous souhaitons voir partager par toute notre communauté scolaire », précise Sébastien Duval Rocher dans son mail.
Des enseignants reviendront sur cette affaire en cours d’histoire-géographie, de philosophie et d’enseignement moral et civique dès cette semaine, dans le cadre de « la semaine de la liberté d’expression ». De son côté, l’Inspection académique du Calvados « condamne cet acte intolérable qui prive une élève d’un de ses droits fondamentaux ». Armelle Fellahi, l’inspectrice d’académie, précise que l’affaire sera « signalée à Madame la procureure de la République dans le cadre de l’article 40 du Code de procédure pénale ».
Voir aussi la vidéo de La Casa del Hikma : La laïcité, un outil contre les religions en France ?
Le proviseur de l’établissement affirme qu’il s’agit d’un acte isolé, mais ne donne pas de précision supplémentaire. Il rappelle également dans son mail que « la liberté de culte s’inscrit complètement dans la loi et (les) élèves internes ont la possibilité de pratiquer individuellement leur culte, par exemple dans leur chambre d’internat qui relève de l’espace privé ». La maman de la victime n’a pas souhaité porter plainte, « dans une démarche d’apaisement ».
L’équipe de direction du lycée a apporté « son soutien et sa compréhension aux élèves touchés par ce qui est arrivé ». Un espace d’écoute a été mis en place au sein de l’établissement le lendemain. « Nous travaillons à la fois pour témoigner de notre empathie auprès de l’élève victime, qui a subi cet acte lamentable, et pour faire assimiler à nos élèves internes toutes les valeurs de respects mutuels, de tolérance, que nous portons et que nous souhaitons voir partager par toute notre communauté scolaire », précise Sébastien Duval Rocher dans son mail.
Des enseignants reviendront sur cette affaire en cours d’histoire-géographie, de philosophie et d’enseignement moral et civique dès cette semaine, dans le cadre de « la semaine de la liberté d’expression ». De son côté, l’Inspection académique du Calvados « condamne cet acte intolérable qui prive une élève d’un de ses droits fondamentaux ». Armelle Fellahi, l’inspectrice d’académie, précise que l’affaire sera « signalée à Madame la procureure de la République dans le cadre de l’article 40 du Code de procédure pénale ».
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