Sur le vif
Les musulmans au Danemark se sont réjouis samedi d'une décision gouvernementale d'autoriser la création du premier cimetière musulman dans le pays scandinave, a-t-on appris auprès de la Fondation islamique danoise pour les enterrements.
"C'est une nouvelle très positive que nous avons reçue. Cela est un signe de tolérance et d'ouverture de la part du gouvernement danois pour les musulmans", a déclaré à l'AFP Kasem Said Ahman, président de la fondation.
"Et cela montre une autre image que celle présentée par Jyllands-Posten", a-t-il poursuivi, en allusion à la publication par ce quotidien danois en septembre des 12 caricatures à l'origine d'une vague de protestation des musulmans à travers le monde.
Le gouvernement danois a donné son feu vert à l'établissement d'un cimetière musulman à Broendby (sud de Copenhague) sur un terrain de 50.000 mètres carrés, et la première mise à terre pourra avoir lieu d'ici trois à quatre mois, selon la Fondation islamique danoise pour les enterrements.
Faute de trouver un terrain, la communauté musulmane attendait depuis près de sept ans d'avoir son propre cimetière, a précisé Kasem Said Ahman.
A l'heure actuelle, "dans plus de la moitié des cas, les gens souhaitent que le défunt soit transporté vers l'étranger, vers leur pays d'origine", a précisé le président de la Fondation islamique danoise pour les enterrements.
Les musulmans qui décèdent au Danemark peuvent aussi être enterrés dans certains cimetières du pays qui comportent une section pour les musulmans, a-t-il ajouté, précisant qu'il n'y en a "pas plus de dix".
La décision "montre aussi que nous, musulmans au Danemark, pouvons être enterrés en vertu des rituels musulmans dans la société danoise et en accord avec les lois danoises", a souligné Kasem Said Ahman.
La crise des caricatures a durement éprouvé les relations du royaume scandinave avec les pays musulmans, mais aussi celles entre Danois d'origine et musulmans vivant au Danemark.
L'islam est la deuxième religion dans le pays après l'Eglise évangélique-luthérienne, avec environ 180.000 adeptes (3% de la population).
"C'est une nouvelle très positive que nous avons reçue. Cela est un signe de tolérance et d'ouverture de la part du gouvernement danois pour les musulmans", a déclaré à l'AFP Kasem Said Ahman, président de la fondation.
"Et cela montre une autre image que celle présentée par Jyllands-Posten", a-t-il poursuivi, en allusion à la publication par ce quotidien danois en septembre des 12 caricatures à l'origine d'une vague de protestation des musulmans à travers le monde.
Le gouvernement danois a donné son feu vert à l'établissement d'un cimetière musulman à Broendby (sud de Copenhague) sur un terrain de 50.000 mètres carrés, et la première mise à terre pourra avoir lieu d'ici trois à quatre mois, selon la Fondation islamique danoise pour les enterrements.
Faute de trouver un terrain, la communauté musulmane attendait depuis près de sept ans d'avoir son propre cimetière, a précisé Kasem Said Ahman.
A l'heure actuelle, "dans plus de la moitié des cas, les gens souhaitent que le défunt soit transporté vers l'étranger, vers leur pays d'origine", a précisé le président de la Fondation islamique danoise pour les enterrements.
Les musulmans qui décèdent au Danemark peuvent aussi être enterrés dans certains cimetières du pays qui comportent une section pour les musulmans, a-t-il ajouté, précisant qu'il n'y en a "pas plus de dix".
La décision "montre aussi que nous, musulmans au Danemark, pouvons être enterrés en vertu des rituels musulmans dans la société danoise et en accord avec les lois danoises", a souligné Kasem Said Ahman.
La crise des caricatures a durement éprouvé les relations du royaume scandinave avec les pays musulmans, mais aussi celles entre Danois d'origine et musulmans vivant au Danemark.
L'islam est la deuxième religion dans le pays après l'Eglise évangélique-luthérienne, avec environ 180.000 adeptes (3% de la population).
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