Les prix du pétrole ont battu de nouveaux records vendredi, clôturant à New York au-dessus de 75 dollars le baril, sur fond d'inquiétudes sur la crise iranienne et l'approvisionnement en essence aux Etats-Unis. Le baril de "light sweet crude" pour livraison en juin, nouveau contrat de référence, a clôturé à 75,17 dollars après avoir atteint 75,35 dollars en séance à New York, un record depuis le début de sa cotation en 1983. Sur la seule séance de vendredi, il a franchi le cap des 74 dollars, puis, moins de trois heures après, celui des 75 dollars.
A Londres, le Brent de la mer du Nord pour livraison en juin est monté jusqu'à 74,79 dollars, là aussi un record historique. Il a clôturé la séance à 74,57 dollars, en hausse de 1,39 dollar. "Ce genre de couverture de positions est courant avant un week-end dans un marché haussier et qui évolue à des niveaux records, car personne ne sait où seront les cours lundi", a indiqué le courtier indépendant Kevin Kerr.
"Les prix veulent monter plus haut", a jugé Fadel Gheit, analyste chez Oppenheimer. "Il y a une tension et une spéculation accrues qui les poussent" à la hausse, a-t-il ajouté. "Les gens spéculent sur le fait que les Etats-Unis pourraient attaquer militairement l'Iran, ce qui serait dévastateur pour le Moyen-Orient et pour l'économie mondiale", a estimé M. Gheit. "L'Iran pourrait bloquer le détroit d'Ormuz, ce qui couperait les exportations du Moyen-Orient, soit quelque 20 millions de baril par jour."
A Londres, le Brent de la mer du Nord pour livraison en juin est monté jusqu'à 74,79 dollars, là aussi un record historique. Il a clôturé la séance à 74,57 dollars, en hausse de 1,39 dollar. "Ce genre de couverture de positions est courant avant un week-end dans un marché haussier et qui évolue à des niveaux records, car personne ne sait où seront les cours lundi", a indiqué le courtier indépendant Kevin Kerr.
"Les prix veulent monter plus haut", a jugé Fadel Gheit, analyste chez Oppenheimer. "Il y a une tension et une spéculation accrues qui les poussent" à la hausse, a-t-il ajouté. "Les gens spéculent sur le fait que les Etats-Unis pourraient attaquer militairement l'Iran, ce qui serait dévastateur pour le Moyen-Orient et pour l'économie mondiale", a estimé M. Gheit. "L'Iran pourrait bloquer le détroit d'Ormuz, ce qui couperait les exportations du Moyen-Orient, soit quelque 20 millions de baril par jour."