CC BY-SA 4.0
La présence de ressortissants originaires d'Afrique subsaharienne en Tunisie pose visiblement problème à Kaïs Saïed. Alors que le dirigeant tunisien est critiqué pour son virage autoritaire, le voici désormais affublé du titre de raciste depuis ses propos chocs tenus mardi 21 février lors d'une réunion du Conseil de sécurité nationale.
Selon lui, « des hordes de migrants clandestins » débarquent en Tunisie et fomentent « un plan criminel pour changer la composition du paysage démographique en Tunisie ». A cet effet, il a réclamé « des mesures urgentes » pour faire cesser l'immigration subsaharienne qu'il perçoit comme une « source de violence, de crimes et d'actes inacceptables ».
Applaudis par des figures de l'extrême droite en Europe comme Eric Zemmour, ces propos ont suscité l'indignation en Tunisie et en Afrique. Des centaines de personnes ont manifesté dans les rues de la capitale Tunis, samedi 25 février, pour dénoncer les propos racistes et fascistes du président à qui ils réclament des excuses.
L’Union africaine a aussi condamné, vendredi 24 février, « les déclarations choquantes faites par les autorités tunisiennes contre des compatriotes africains, qui vont à l’encontre de la lettre et de l’esprit de l’organisation et de ses principes fondateurs ». Elle a appelé ses États membres à « s’abstenir de tout discours haineux à caractère raciste ».
Le président tunisien a refuté le jour même les accusations de racisme à son encontre, appelant son administration « à prendre soin de nos frères africains résidant légalement en Tunisie ». Cependant, il n'a émis aucun regret pour ses propos, affirmant que « nous ne pouvons tolérer que quiconque réside en Tunisie de manière illégale ».
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