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Libération des trois journalistes roumains

Rédigé par Rakho Mom Assmaâ | Lundi 23 Mai 2005 à 00:00

           

Marie Jeanne Ion, Sorin Miscosi et Eduard Ohanesian, les trois journalistes roumains pris en otages en Iraq ont été libérés ce dimanche 22 mai et devraient rentrer en roumanie « dans les plus brefs délais », selon la porte parole de la présidence roumaine. Les trois journalistes avaient été enlevés le 28 mars à Bagdad, en compagnie de leur guide Muhammad Munaf.



 

Marie Jeanne Ion, Sorin Miscosi et Eduard Ohanesian, les trois journalistes roumains pris en otages en Iraq ont été libérés ce dimanche 22 mai et devraient rentrer en roumanie « dans les plus brefs délais », selon la porte parole de la présidence roumaine. Les trois journalistes avaient été enlevés le 28 mars à Bagdad, en compagnie de leur guide Muhammad Munaf.

 

 

Enlevés le 28 mars à Bagdad par « La Brigade de Mouadh Ibn Jabal », les trois journalistes roumains ont été libérés le 22 mai et devraient rentrer ce lundi en Roumanie, après cinquante trois jours de captivité. Les conditions de leur libération restent encore inconnues. Quoi qu’il en soit, leurs ravisseurs demandaient le retrait du contingent roumain en Iraq, fort de 860 hommes, en échange de leur liberté.

 

Le président roumain Traian Basescu a été « chaleureusement » félicité par le président français Jacques Chirac, qui voit dans cette libération d’otages « une nouvelle porteuse d’espoir pour tous les otages ». « C’est une énorme joie pour nous qui avons prié pour eux pendant ces cinquante-trois jours » a quant à lui déclaré le père de Marie Jeanne Ion, qui avait appris quelque temps auparavant « l’extraordinaire nouvelle ».

 

Au moment où les journalistes roumains rentrent chez eux, la journaliste française Florence Aubenas ainsi que son guide Hussein Hanoun entament leur 138ème jour de captivité et on est toujours sans nouvelles les concernant. Michel Barnier, ministre des affaires étrangères a cependant affirmé samedi qu’il gardait « l’espoir de les sortir » malgré le « contexte difficile ». Avant d’ajouter : « en rentrant à Paris, j’aurais une réunion avec mon cabinet comme c’est le cas chaque jour ».





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