« Mettons de coté nos différences et puisons dans ce qui nous rassemble », insiste Nour-Eddine Boudouaïa, président de l’association Horizon Espoir Solidarité (HES). Comme chaque année depuis dix ans maintenant, HES organise un repas festif intercommunautaire à Limeil Brevannes (Val-de-Marne). Catholiques, protestants, juifs, musulmans se sont retrouvés dimanche 8 février autour d’un généreux couscous et de petits plats variés. Selon le président de l’association, l’événement est très attendu par les Brevannais. « Tout le monde à sa place ici, il n’y a pas que la dimension religieuse », remarque Nour-Eddine Boudouaia.
Cette année, 550 convives ont pu profiter du déjeuner et des animations proposées par les différentes communautés. Spectacle de magie, concert, danse africaine et comme de coutume, la chorale musulmane Assalam. Le nombre de participants est tout de même inférieur à la précédente édition qui avait rassemblé 650 personnes. « C’est toujours une réussite », appuie Nour-Eddine Boudouaia. Mais, ici aussi, le dernier conflit à Gaza a eu ses effets. « La communauté juive se sent visée à cause de ce qui s’est passé. Elle culpabilise », remarque le président de l’association. « Il y a eu beaucoup d’absents parmi les habitués », ajoute-t-il. « Il n’y a pas lieu d’importer ce conflit ! Cela n’a rien à voir avec notre contexte. Ce qui nous intéresse, c’est le vivre-ensemble », martèle-t-il avec conviction.
L’association a officiellement été créée en 2001. Nour-Eddine Boudouaia s’en souvient car un « événement symbolique » a marqué sa mémoire : « Nous avons célébré le mariage d’un imam avec une chrétienne ». Et, peu de temps après les attaques du 11 septembre, l’association réunissait, lors d’une rencontre, plusieurs responsables religieux juifs, chrétiens et musulmans. Nour-Eddine Boudouaia, président de l’association depuis ses débuts est encore touché par le pouvoir du dialogue et l’esprit d’amitié qui s’est installé pendant ces débats. Depuis 1997 déjà, des responsables religieux du Val de Marne sont impliqués dans l’interconnaissance des communautés. Chrétiennes entres-elles d’abord, puis ouvertes ensuite aux musulmans et aux juifs.
Cette année, 550 convives ont pu profiter du déjeuner et des animations proposées par les différentes communautés. Spectacle de magie, concert, danse africaine et comme de coutume, la chorale musulmane Assalam. Le nombre de participants est tout de même inférieur à la précédente édition qui avait rassemblé 650 personnes. « C’est toujours une réussite », appuie Nour-Eddine Boudouaia. Mais, ici aussi, le dernier conflit à Gaza a eu ses effets. « La communauté juive se sent visée à cause de ce qui s’est passé. Elle culpabilise », remarque le président de l’association. « Il y a eu beaucoup d’absents parmi les habitués », ajoute-t-il. « Il n’y a pas lieu d’importer ce conflit ! Cela n’a rien à voir avec notre contexte. Ce qui nous intéresse, c’est le vivre-ensemble », martèle-t-il avec conviction.
L’association a officiellement été créée en 2001. Nour-Eddine Boudouaia s’en souvient car un « événement symbolique » a marqué sa mémoire : « Nous avons célébré le mariage d’un imam avec une chrétienne ». Et, peu de temps après les attaques du 11 septembre, l’association réunissait, lors d’une rencontre, plusieurs responsables religieux juifs, chrétiens et musulmans. Nour-Eddine Boudouaia, président de l’association depuis ses débuts est encore touché par le pouvoir du dialogue et l’esprit d’amitié qui s’est installé pendant ces débats. Depuis 1997 déjà, des responsables religieux du Val de Marne sont impliqués dans l’interconnaissance des communautés. Chrétiennes entres-elles d’abord, puis ouvertes ensuite aux musulmans et aux juifs.
En 1998, une initiative locale, se met en place à Limeil-Brévannes impulsée par un restaurateur musulman d’origine marocaine qui souhaite offrir une cinquantaine de repas aux plus démunis. La communauté israélite et des deux confessions chrétiennes s’associent à la démarche. Elles obtiennent l’appui du service culturel de la ville pour l’organisation d’un repas spectacle en faveur des personnes isolées.
« Le dimanche 24 janvier 1999, pour la première fois à Limeil-Brévannes les quatre religions apparaissent réunies dans un projet commun » peut-on lire dans l’historique de l’association. Aujourd’hui, l’association propose environ 180 repas distribués au CCAS (Centre communal d'action sociale), au Secours catholique, aux Restos du cœur et à l’association locale Assalam. Chacune de ces organisations se charge ensuite de redistribuer les invitations aux plus nécessiteux, explique le président d’HES.
Le dialogue interreligieux reste au cœur de la démarche de cette association. Même si le message a tout de même eu du mal à trouver oreilles réceptives dans la communauté musulmane, se souvient Nour-Eddine Boudouaïa : « Au début, nous étions vus comme des vendus, des collabos. Aujourd’hui dans la société, le musulman doit aussi être de confession humaine, il n’y a pas d’autre alternative.» Depuis, Nour-Eddine Boudouaia a remarqué beaucoup de changements: « on a essayé de réveiller les esprits ». « Dieu n’appartient à personne, c’est nous qui appartenons à Dieu », insiste-t-il.
« Le dimanche 24 janvier 1999, pour la première fois à Limeil-Brévannes les quatre religions apparaissent réunies dans un projet commun » peut-on lire dans l’historique de l’association. Aujourd’hui, l’association propose environ 180 repas distribués au CCAS (Centre communal d'action sociale), au Secours catholique, aux Restos du cœur et à l’association locale Assalam. Chacune de ces organisations se charge ensuite de redistribuer les invitations aux plus nécessiteux, explique le président d’HES.
Le dialogue interreligieux reste au cœur de la démarche de cette association. Même si le message a tout de même eu du mal à trouver oreilles réceptives dans la communauté musulmane, se souvient Nour-Eddine Boudouaïa : « Au début, nous étions vus comme des vendus, des collabos. Aujourd’hui dans la société, le musulman doit aussi être de confession humaine, il n’y a pas d’autre alternative.» Depuis, Nour-Eddine Boudouaia a remarqué beaucoup de changements: « on a essayé de réveiller les esprits ». « Dieu n’appartient à personne, c’est nous qui appartenons à Dieu », insiste-t-il.