Depuis 2005, ce lundi a été désigné comme la journée de solidarité pour financer l'aide aux personnes âgées et handicapées.
41% des actifs comptent travailler
Selon un sondage OpinionWay pour le journal Métro, la France reste partagée sur la question du lundi de Pentecôte et 41% des actifs comptent travailler le 28 mai contre 59% qui disent qu'ils le chômeront.
Cette enquête, publiée vendredi, mesure les pratiques des Français par rapport à 2006, quand 40% des actifs avaient dit qu'ils travailleraient et 60% qu'ils ne le feraient pas.
Les personnes à leur compte (artisans, agriculteurs, commerçants, chefs d'entreprise) sont plus nombreuses à travailler le lundi de Pentecôte (61%), suivies des salariés du privé (52%) et du public (27%).
Cette année, 53% des sondés disent qu'ils ne travailleront pas en raison de la fermeture de leur entreprise contre 56% en 2006. Seize pour cent ont pris un jour de RTT contre 18% l'an dernier, 14% (15%) un jour de congé et un pour cent fera grève, un niveau stable par rapport à 2006.
Cette enquête, publiée vendredi, mesure les pratiques des Français par rapport à 2006, quand 40% des actifs avaient dit qu'ils travailleraient et 60% qu'ils ne le feraient pas.
Les personnes à leur compte (artisans, agriculteurs, commerçants, chefs d'entreprise) sont plus nombreuses à travailler le lundi de Pentecôte (61%), suivies des salariés du privé (52%) et du public (27%).
Cette année, 53% des sondés disent qu'ils ne travailleront pas en raison de la fermeture de leur entreprise contre 56% en 2006. Seize pour cent ont pris un jour de RTT contre 18% l'an dernier, 14% (15%) un jour de congé et un pour cent fera grève, un niveau stable par rapport à 2006.
Journée de solidarité
C’est à l'issue de la canicule de 2003, qui avait causé la mort de 15.000 personnes et révélé les carences en matière de prise en charge des personnes âgées en France, que le gouvernement de Jean-Pierre Raffarin avait instauré cette journée annuelle dite de "Solidarité", initialement fixée au lundi de Pentecôte, qui perdait ainsi son statut de "jour férié".
Travaillée mais non rémunérée, cette journée permet de dégager, grâce à une contribution acquittée par les employeurs, environ deux milliards d'euros par an pour aider au financement de mesures en faveur des personnes dépendantes, âgées ou handicapées.
Le nouveau ministre du Travail, des Relations sociales et de la Solidarité, Xavier Bertrand, a assuré, le 22 mai, "qu'en aucun cas le principe" de cette journée de solidarité "ne sera remis en cause". Toutefois, a-t-il annoncé, une évaluation sera menée au lendemain du lundi de Pentecôte "pour faire le point sur les modalités d'application et voir ce qui peut être amélioré".
Travaillée mais non rémunérée, cette journée permet de dégager, grâce à une contribution acquittée par les employeurs, environ deux milliards d'euros par an pour aider au financement de mesures en faveur des personnes dépendantes, âgées ou handicapées.
Le nouveau ministre du Travail, des Relations sociales et de la Solidarité, Xavier Bertrand, a assuré, le 22 mai, "qu'en aucun cas le principe" de cette journée de solidarité "ne sera remis en cause". Toutefois, a-t-il annoncé, une évaluation sera menée au lendemain du lundi de Pentecôte "pour faire le point sur les modalités d'application et voir ce qui peut être amélioré".