Sur le vif
A la faveur d'une négligence vraisemblable des autorités, un des 29 suspects des attentats de Madrid de 2004 a pu être libéré mercredi par la Haute Cour espagnole.
Saïd El Harrak a passé deux ans en prison, soit la durée maximale d'incarcération sans procès en Espagne. Les autorités auraient pu demander des autorisations spéciales pour le maintenir deux années supplémentaires en détention. Mais elles ne l'ont pas fait.
El Harrak avait été arrêté car des relevés téléphoniques montraient qu'il avait appelé plusieurs des principaux suspects des attaques du 11 mars 2004 qui avaient fait 191 morts. Il avait reconnu qu'il connaissait un des kamikazes.
La juge Teresa Palacios, qui a pris la décision de le libérer du fait de l'absence du juge en charge du dossier, Juan del Olmo, malade, a fait savoir qu'El Harrak devrait se présenter à un commissariat deux fois par jour, qu'on lui confisquerait son passeport et qu'il ne serait pas autorisé à quitter la région de Madrid.
De source judiciaire, on a indiqué que des procédures disciplinaires pourraient être lancées contre del Olmo et le procureur pour déterminer leur responsabilité dans la libération d'El Harrak.
Saïd El Harrak a passé deux ans en prison, soit la durée maximale d'incarcération sans procès en Espagne. Les autorités auraient pu demander des autorisations spéciales pour le maintenir deux années supplémentaires en détention. Mais elles ne l'ont pas fait.
El Harrak avait été arrêté car des relevés téléphoniques montraient qu'il avait appelé plusieurs des principaux suspects des attaques du 11 mars 2004 qui avaient fait 191 morts. Il avait reconnu qu'il connaissait un des kamikazes.
La juge Teresa Palacios, qui a pris la décision de le libérer du fait de l'absence du juge en charge du dossier, Juan del Olmo, malade, a fait savoir qu'El Harrak devrait se présenter à un commissariat deux fois par jour, qu'on lui confisquerait son passeport et qu'il ne serait pas autorisé à quitter la région de Madrid.
De source judiciaire, on a indiqué que des procédures disciplinaires pourraient être lancées contre del Olmo et le procureur pour déterminer leur responsabilité dans la libération d'El Harrak.
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