Le calme était revenu mardi soir dans le nord-est malien, où les ex-rebelles touaregs qui avaient pris le contrôle de deux camps militaires à Kidal dans la matinée commençaient à quitter la zone avec des armes, selon des témoignages concordants.
Ces ex-rebelles touaregs ont pris mardi matin le contrôle de deux camps militaires de Kidal (nord-est) et en ont attaqué un autre à Menaka (est), relançant les craintes de violences dans une région qui avait été le théâtre d'une rébellion touarègue dans les années 1990.
En début de soirée, plusieurs témoins et une source administrative ont indiqué qu'une importante partie des combattants touaregs avaient quitté les camps de Kidal en emportant des armes. "Ils sont partis en pick-up avec beaucoup d'armes. Ils étaient nombreux, et ils sont allés vers le nord", a déclaré un enseignant résidant non loin du premier camp pris mardi par les assaillants.
"Ici aussi, j'ai vu les rebelles partir avec des armes", dont des mitrailleuses lourdes, a déclaré un autre témoin, qui habite à proximité du second camp de la ville. "Quelques rebelles sont encore dans les deux camps, la situation est encore incertaine, mais je confirme que la plupart des gens se sont repliés non loin de Kidal", a affirmé de son côté un responsable du gouvernorat de la ville.
Par ailleurs, une source militaire contactée dans le nord par l'AFP a affirmé que d'autres ex-rebelles, qui ont mené une autre offensive mardi contre un camp militaire à Menaka (est), avaient pris la direction du nord-est du Mali, "pour tenter de rejoindre les autres". Leur objectif consiste, selon cette source, à former "un front uni", à la suite de rumeurs persistantes selon lesquelles l'armée malienne s'apprêterait à reprendre le contrôle de la ville de Kidal.
Ces ex-rebelles touaregs ont pris mardi matin le contrôle de deux camps militaires de Kidal (nord-est) et en ont attaqué un autre à Menaka (est), relançant les craintes de violences dans une région qui avait été le théâtre d'une rébellion touarègue dans les années 1990.
En début de soirée, plusieurs témoins et une source administrative ont indiqué qu'une importante partie des combattants touaregs avaient quitté les camps de Kidal en emportant des armes. "Ils sont partis en pick-up avec beaucoup d'armes. Ils étaient nombreux, et ils sont allés vers le nord", a déclaré un enseignant résidant non loin du premier camp pris mardi par les assaillants.
"Ici aussi, j'ai vu les rebelles partir avec des armes", dont des mitrailleuses lourdes, a déclaré un autre témoin, qui habite à proximité du second camp de la ville. "Quelques rebelles sont encore dans les deux camps, la situation est encore incertaine, mais je confirme que la plupart des gens se sont repliés non loin de Kidal", a affirmé de son côté un responsable du gouvernorat de la ville.
Par ailleurs, une source militaire contactée dans le nord par l'AFP a affirmé que d'autres ex-rebelles, qui ont mené une autre offensive mardi contre un camp militaire à Menaka (est), avaient pris la direction du nord-est du Mali, "pour tenter de rejoindre les autres". Leur objectif consiste, selon cette source, à former "un front uni", à la suite de rumeurs persistantes selon lesquelles l'armée malienne s'apprêterait à reprendre le contrôle de la ville de Kidal.