C’est suite aux expulsions musclées du squat de Cachan, dans lequel 1 000 personnes vivaient et à la précarité de vie de ses gens qui ont trouvés refuge dans le gymnase de la ville, que le comité de soutien et les expulsés appellent à manifester demain, à 15h Place de la République. De nombreuses personnalités politiques soutiennent cette action, mais aussi des chanteurs, des acteurs, des sportifs. On retrouve ainsi Benabar, Charles Berling, Joey Starr, Josiane Balasko, Laurent Baffie, Lilian Thuram, Patrick Vieira et bien d’autres.
Ils demandent expressément la libération des expulsés interpellés, leur relogement décent et durable et dans l’attente, la réquisition de logements vacants, la régularisation des sans-papiers et le respect de la scolarisation des enfants. Ainsi qu’une rencontre avec le Préfet, et si nécessaire le gouvernement, les représentants des expulsés, les différentes composantes du Comité de soutien et les élus.
Certains ont même entamé une grève de la faim, exigeant la libération immédiate de toutes les personnes incarcérées dans le cadre de cette expulsion.
Ils demandent expressément la libération des expulsés interpellés, leur relogement décent et durable et dans l’attente, la réquisition de logements vacants, la régularisation des sans-papiers et le respect de la scolarisation des enfants. Ainsi qu’une rencontre avec le Préfet, et si nécessaire le gouvernement, les représentants des expulsés, les différentes composantes du Comité de soutien et les élus.
Certains ont même entamé une grève de la faim, exigeant la libération immédiate de toutes les personnes incarcérées dans le cadre de cette expulsion.
L’expulsion
En effet, le 17 août, le gouvernement décide de vider le bâtiment du CROUS de Cachan qui abritait un millier de personnes, maliennes, ivoiriennes, algériennes et même palestiniennes. Les 1 000 de Cachan ont décidé de camper devant leur squat pendant la nuit. Le 18 août les forces de l’ordre sont revenus les dispersés. Le Maire de Cachan a donc décidé de les héberger temporairement dans le Gymnase de la ville. D’ailleurs, selon Fidèle Nitiéma, porte parole des expulsés, la municipalité soutient les personnes logées dans le stade municipal et leur apporte tant bien que mal, par le biais de nombreux bénévoles, de quoi se nourrir.
Les forces de l’ordre somment ces personnes de rejoindre les hôtels qui leur ont été réservé. Cependant, tous refusent sachant pertinemment que l’hôtel n’est pas une solution viable. « Nous refusons d’aller à l’hôtel car les gens qui ont fait cette expérience savent très bien quelle en est l’issu. Ce n’est pas bon pour nous. » Déclare Fidèle Nitiéma, porte parole des expulsés de Cachan. Il est vrai que les expulsés de Cachan qui ont acceptés d’aller dans les hôtels ont vue arriver les forces de l’ordre quelques jours après. Certains d’entre eux ont été arrêtés pour être reconduit à la frontière. Les expulsés appellent ça « le piège des hôtels ».
i[« La crise du logement, les discriminations racistes et la précarité se sont aggravées. […] Le Préfet et le gouvernement ont fait le choix de la brutalité. Ils ont lancé l’assaut vendredi soir contre les « 1000 de Cachan », qui campaient sur le trottoir depuis leur expulsion, jeudi matin. » ]iExplique le comité de soutien. Plusieurs personnes ont été blessées notamment une mère de famille dont le genou a été fracturé, un père de famille qui a eu les côtes cassées ainsi qu’une responsable du Syndicat solidaire.
Les forces de l’ordre somment ces personnes de rejoindre les hôtels qui leur ont été réservé. Cependant, tous refusent sachant pertinemment que l’hôtel n’est pas une solution viable. « Nous refusons d’aller à l’hôtel car les gens qui ont fait cette expérience savent très bien quelle en est l’issu. Ce n’est pas bon pour nous. » Déclare Fidèle Nitiéma, porte parole des expulsés de Cachan. Il est vrai que les expulsés de Cachan qui ont acceptés d’aller dans les hôtels ont vue arriver les forces de l’ordre quelques jours après. Certains d’entre eux ont été arrêtés pour être reconduit à la frontière. Les expulsés appellent ça « le piège des hôtels ».
i[« La crise du logement, les discriminations racistes et la précarité se sont aggravées. […] Le Préfet et le gouvernement ont fait le choix de la brutalité. Ils ont lancé l’assaut vendredi soir contre les « 1000 de Cachan », qui campaient sur le trottoir depuis leur expulsion, jeudi matin. » ]iExplique le comité de soutien. Plusieurs personnes ont été blessées notamment une mère de famille dont le genou a été fracturé, un père de famille qui a eu les côtes cassées ainsi qu’une responsable du Syndicat solidaire.