Ils sont 14 à comparaître devant le tribunal de Safi, au Maroc, mardi 5 juin, après le passage à tabac d’un homme et d’une femme suspectés de ne pas respecter le jeûne du Ramadan. L’agression a été filmée et relayée sur les réseaux sociaux vers la fin du mois de mai, suscitant l’indignation des internautes.
Selon le ministère public, ces suspects « âgés de 28 à 31 ans » ont à répondre de trois chefs d’accusation « vol, coups et blessures, et détérioration d’un bien appartenant à autrui ».
Dans la vidéo, un groupe d’individus portant des cagoules et armé de bâtons sont vus en train de s’en prendre à un homme qui se trouvait dans une camionnette et à une femme dont le visage est déjà ensanglanté par des coups. Pour les assaillants, il s’agissait d’une mesure de dissuasion aux victimes qui, selon eux, « s’apprêtaient à manger pendant le Ramadan » et à « avoir une relation sexuelle ». Quelques agresseurs qui ont avoué être des travailleurs agricoles ont affirmé à la presse locale, à visage découvert, que leur but était de décourager ces personnes qui étaient sur le point de « commettre un pêché ».
Les deux victimes, dont l’homme se présente comme chauffeur de taxi clandestin et la femme comme étudiante, ont été accusées d’être visées par une procédure d’adultère. Ces affirmations relayées par de nombreux médias marocains ont été démenties par le porte-parole du ministère public qui a affirmé que les victimes ne seront pas poursuivies. Selon le média marocaine Le 360, le tribunal a décidé de renvoyer le procès au mardi 12 juin et de maintenir 13 des 14 prévenus en détention.
Selon le ministère public, ces suspects « âgés de 28 à 31 ans » ont à répondre de trois chefs d’accusation « vol, coups et blessures, et détérioration d’un bien appartenant à autrui ».
Dans la vidéo, un groupe d’individus portant des cagoules et armé de bâtons sont vus en train de s’en prendre à un homme qui se trouvait dans une camionnette et à une femme dont le visage est déjà ensanglanté par des coups. Pour les assaillants, il s’agissait d’une mesure de dissuasion aux victimes qui, selon eux, « s’apprêtaient à manger pendant le Ramadan » et à « avoir une relation sexuelle ». Quelques agresseurs qui ont avoué être des travailleurs agricoles ont affirmé à la presse locale, à visage découvert, que leur but était de décourager ces personnes qui étaient sur le point de « commettre un pêché ».
Les deux victimes, dont l’homme se présente comme chauffeur de taxi clandestin et la femme comme étudiante, ont été accusées d’être visées par une procédure d’adultère. Ces affirmations relayées par de nombreux médias marocains ont été démenties par le porte-parole du ministère public qui a affirmé que les victimes ne seront pas poursuivies. Selon le média marocaine Le 360, le tribunal a décidé de renvoyer le procès au mardi 12 juin et de maintenir 13 des 14 prévenus en détention.