Le ministre français de l'Intérieur Nicolas Sarkozy a affirmé jeudi soir qu'il préférait "l'excès de caricature" à "l'excès de censure", après le tollé suscité dans le monde musulman par la publication de caricatures de Mphamed (psb) dans la presse danoise puis norvégienne et française.
"La caricature, c'est l'excès. A tout prendre, je préfère l'excès de caricature à l'excès de censure", a affirmé M. Sarkozy sur la chaîne de télévision LCI.
"Quand je vois qu'il y a des fatwas qui sont lancées sur les Danois (...) et que l'on prend pour cible la totalité des ressortissants et des soldats danois, c'est rien moins qu'extrêmement choquant", a-t-il dit. "Ca en dit long sur les conceptions démocratiques d'un certain nombre d'acteurs", a ajouté le ministre français chargé des Cultes.
"Lorsque la caricature va au-delà du raisonnable, ce sont les tribunaux qui en jugent et pas les autorités religieuses, et pas les gouvernements des pays musulmans", a encore estimé M. Sarkozy.
"Il faut éviter de blesser les convictions des personnes", a-t-il concédé, tout en soulignant préférer "qu'on prenne le risque de blesser que le risque de la censure". "La démocratie, c'est la possibilité de la critique, de l'échange des arguments et de la caricature, surtout par le biais des dessins. C'est ça, la démocratie, et ce n'est pas négociable", selon le ministre.
Parfois, "l'église catholique a été soumise au feu de la caricature", a reconnu Nicolas Sarkozy. "Elle a protesté intellectuellement pour défendre ses convictions, mais ça n'a pas été au-delà", a-t-il ajouté.
"La caricature, c'est l'excès. A tout prendre, je préfère l'excès de caricature à l'excès de censure", a affirmé M. Sarkozy sur la chaîne de télévision LCI.
"Quand je vois qu'il y a des fatwas qui sont lancées sur les Danois (...) et que l'on prend pour cible la totalité des ressortissants et des soldats danois, c'est rien moins qu'extrêmement choquant", a-t-il dit. "Ca en dit long sur les conceptions démocratiques d'un certain nombre d'acteurs", a ajouté le ministre français chargé des Cultes.
"Lorsque la caricature va au-delà du raisonnable, ce sont les tribunaux qui en jugent et pas les autorités religieuses, et pas les gouvernements des pays musulmans", a encore estimé M. Sarkozy.
"Il faut éviter de blesser les convictions des personnes", a-t-il concédé, tout en soulignant préférer "qu'on prenne le risque de blesser que le risque de la censure". "La démocratie, c'est la possibilité de la critique, de l'échange des arguments et de la caricature, surtout par le biais des dessins. C'est ça, la démocratie, et ce n'est pas négociable", selon le ministre.
Parfois, "l'église catholique a été soumise au feu de la caricature", a reconnu Nicolas Sarkozy. "Elle a protesté intellectuellement pour défendre ses convictions, mais ça n'a pas été au-delà", a-t-il ajouté.